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206. Départ pour Gethsémani, après le Hallel

Matthieu 26,30-35 ; Marc 14,26-31. Luc 22,39 ; Jean 15,1 --- 17,26

Après le chant des psaumes, il sortit et se rendit comme de coutume au mont des Oliviers, et les disciples aussi le suivirent. Ils partirent pour le mont des Oliviers. Alors Jésus leur dit : « Tous vous allez être scandalisés à cause de moi, cette nuit même, car il est écrit : Je frapperai le pasteur et les brebis du troupeau seront dispersées. Mais après ma résurrection, je vous précéderai en Galilée. »

Prenant alors la parole, Pierre lui dit : « Même si tous sont scandalisés à ton sujet, du moins pas moi ! Je ne le serai jamais. » Jésus lui répliqua : « En vérité je te le dis, toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Mais Pierre reprenait de plus belle : « Dussé-je mourir avec toi, non je ne te renierai pas. » Et tous les disciples disaient de même.

« Je suis le vrai cep

et mon Père est le vigneron.

Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit,

il le coupe,

et tout sarment qui porte du fruit,

il l’émonde,

pour qu’il en porte encore plus.

Emondés, vous l’êtes déjà

grâce à la parole que je vous ai annoncée.

Demeurez en moi, comme moi en vous.

De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit,

sans demeurer sur le cep,

ainsi vous non plus, si vous ne demeurez en moi.

Je suis le cep ;

vous êtes les sarments.

Qui demeure en moi, comme moi en lui,

porte beaucoup de fruit ;

car hors de moi vous ne pouvez rien faire.

Si quelqu’un ne demeure pas en moi,

on le jette dehors comme le sarment

et il se dessèche ;

puis on les ramasse et on les jette au feu

et ils brûlent.

Si vous demeurez en moi

et que mes paroles demeurent en vous,

demandez ce que vous voudrez

et vous l’aurez.

C’est la gloire de mon Père

que vous portiez beaucoup de fruit,

et vous serez alors mes disciples.

Comme le Père m’a aimé,

moi aussi je vous ai aimés.

Demeurez en mon amour.

Si vous gardez mes commandements,

vous demeurerez en mon amour,

comme moi j’ai gardé les commandements de mon Père

et je demeure en son amour.

Je vous dis cela

pour que ma joie soit en vous

et que votre joie soit parfaite.

Voici mon commandement :

aimez-vous les uns les autres

comme je vous ai aimés.

Il n’est pas de plus grand amour

que de donner sa vie pour ses amis.

Vous êtes mes amis,

si vous faites ce que je vous commande.

Je ne vous appelle plus serviteurs,

car le serviteur ignore

ce que fait son maître ;

je vous appelle amis,

car tout ce que j’ai appris de mon Père

je vous l’ai fait connaître.

Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ;

mais c’est moi qui vous ai choisis

et vous ai institués

pour que vous alliez et que vous portiez du fruit

et un fruit qui demeure ;

alors tout ce que vous demanderez au Père en mon nom,

il vous l’accordera.

Ce que je vous commande,

c’est de vous aimer les uns les autres. 

« Si le monde vous hait,

sachez qu’il m’a haï avant vous.

Si vous étiez du monde,

le monde aimerait son bien ;

mais parce que vous n’êtes pas du monde,

puisque mon choix vous a tirés du monde,

le monde vous hait.

Rappelez-vous la parole que je vous ai dite :

Le serviteur n’est plus grand que son maître.

S’ils m’ont persécuté,

ils vous persécuteront aussi ;

s’ils ont gardé ma parole,

ils garderont aussi la vôtre.

Mais tout cela, ils vous le feront à cause de mon nom,

parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé.

Si je n’étais pas venu,

si je ne leur avais pas parlé,

ils n’auraient pas de péché ;

mais maintenant ils n’ont pas d’excuse à leur péché.

Qui me hait, hait aussi mon Père.

Si je n’avais pas fait parmi eux des œuvres

que nul autre n’a faites,

ils n’auraient pas de péché ;

mais maintenant ils ont vu

et ils nous haïssent, moi et mon Père.

Mais c’est pour que s’accomplisse la parole écrite dans leur Loi :

Ils m’ont haï sans raison.

Quand viendra le Paraclet,

que je vous enverrai d’auprès du Père,

l’Esprit de vérité, qui provient du Père,

il me rendra témoignage.

Et vous aussi, vous témoignerez,

parce que vous êtes avec moi depuis le commencement.

Je vous ai dit cela

pour vous préserver du scandale.

On vous exclura des synagogues.

L’heure vient même

où qui vous tuera estimera rendre un culte à Dieu.

Ils en arriveront là

pour n’avoir connu ni le Père ni moi.

Mais je vous ai dit cela,

pour qu’une fois cette heure venue,

vous vous rappeliez que je vous l’ai dit. 

« Je ne vous l’ai pas dit dès le commencement,

parce que j’étais avec vous.

Maintenant je vais à celui qui m’a envoyé

et aucun de vous ne me demande : Où vas-tu ?

Mais parce que je vous ai dit cela,

la tristesse remplit vos cœurs.

Pourtant je vous dis la vérité :

il vaut mieux pour vous que je parte ;

car si je ne pars pas,

le Paraclet ne viendra pas à vous ;

mais si je pars,

je vous l’enverrai.

Et quand il viendra,

il confondra le monde

en matière de péché,

en matière de justice

et en matière de jugement :

de péché,

parce qu’ils ne croient pas en moi ;

de justice,

parce que je vais au Père

et que vous ne me verrez plus ;

de jugement,

parce que le Prince de ce monde est condamné.

J’ai encore beaucoup de choses à vous dire,

mais vous ne pouvez pas les porter maintenant.

Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité,

il vous conduira vers la vérité tout entière ;

car il ne parlera pas de lui-même ;

mais tout ce qu’il entendra, il le dira,

et il vous annoncera les choses à venir.

Il me glorifiera,

car c’est de mon bien qu’il prendra

pour vous en faire part.

Tout ce qu’a le Père est à moi.

Voilà pourquoi j’ai dit :

C’est de mon bien qu’il prendra

pour vous en faire part. 

« Sous peu vous ne me verrez plus

et puis un peu encore et vous me verrez. »

Alors quelques-uns de ses disciples se dirent entre eux : « Qu’est-ce qu’il nous dit là : ‘Sous peu vous me verrez plus et puis un peu encore et vous me verrez’, et : ‘Je vais au Père’ ? » Ils disaient donc : « Qu’est-ce que ce peu ? Nous ne savons pas ce qu’il veut dire. » Jésus comprit qu’ils avaient envie de l’interroger. Il leur dit donc : « Vous vous demandez entre vous ce que j’ai voulu dire par ces mots :

‘Sous peu vous ne me verrez plus

et puis un peu encore et vous me verrez’.

En vérité, en vérité, je vous le dis,

vous allez pleurer et vous lamenter ;

le monde, lui, se réjouira ;

vous serez dans la tristesse,

mais votre tristesse se changera en joie.

La femme sur le point d’accoucher, s’attriste,

parce que son heure est venue ;

mais quand elle a enfanté, elle oublie les douleurs,

dans la joie qu’un homme soit venu au monde.

Vous aussi, maintenant, vous êtes tristes ;

mais je vous reverrai et votre cœur se réjouira,

et votre joie, nul ne pourra vous la ravir.

Ce jour-là,

vous ne me poserez plus aucune question.

En vérité, en vérité, je vous le dis,

ce que vous demanderez au Père,

il vous le donnera en mon nom.

Jusqu’ici vous n’avez rien demandé en mon nom.

Demandez et vous recevrez,

et votre joie sera parfaite.

Tout cela, je vous l’ai dit en figures.

L’heure vient

où je ne vous parlerai plus en figures ;

je vous entretiendrai du Père en toute clarté.

Ce jour-là,

vous demanderez en mon nom

et je ne dis pas que je prierai le Père pour vous,

car le Père lui-même vous aime,

parce que vous m’aimez

et que vous croyez que je suis sorti de Dieu.

Je suis sorti du Père et venu dans le monde.

Maintenant je quitte le monde et je vais au Père. »

Ses disciples dirent : « Enfin, tu parles clair et sans figures ! Nous voyons maintenant que tu sais tout ; pas n’est besoin qu’on t’interroge. Cette fois, nous croyons que tu es sorti de Dieu. » Jésus leur répondit :

« Vous croyez à présent ?

Voici venir l’heure -- elle est venue --

où vous serez dispersés chacun de son côté

et me laisserez seul.

Mais non, je ne suis pas seul :

le Père est avec moi.

Je vous ai dit ces choses,

pour qu’en moi vous ayez la paix.

Dans le monde vous aurez à souffrir.

Mais gardez courage !

J’ai vaincu le monde. »

Ainsi parla Jésus ; puis levant les yeux au ciel, il dit :

« Père l’heure est venue :

glorifie ton Fils

pour que ton Fils te glorifie

et que, par le pouvoir sur toute chair que tu lui as conféré,

il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.

La vie éternelle,

c’est qu’ils te connaissent,

toi, le seul véritable Dieu,

et ton envoyé, Jésus-Christ.

Je t’ai glorifié sur la terre ;

j’ai achevé l’œuvre

que tu m’avais donnée à faire.

Maintenant, Père, glorifie-moi

de la gloire que j’avais auprès de toi

avant que fût le monde.

J’ai manifesté ton nom aux hommes

que tu as tirés du monde pour me les donner.

Ils étaient à toi et tu me les as donnés

et ils ont gardé ta parole.

Maintenant ils savent

que tout ce que tu m’as donné vient de toi ;

car les paroles que tu m’as données,

je les leur ai données

et ils ont vraiment admis que je suis sorti de toi

et ils ont cru que tu m’as envoyé.

Je prie pour eux ;

je ne prie pas pour le monde,

mais pour ceux que tu m’as donnés,

car ils sont à toi,

et tout ce qui est à moi est à toi

et tout ce qui est à toi est à moi,

et je suis glorifié en eux.

Je ne suis plus dans le monde,

mais eux sont dans le monde.

Moi, je viens à toi.

Père saint,

garde en ton nom ceux que tu m’as donnés,

pour qu’ils soient un comme nous.

Quand j’étais avec eux,

je gardais en ton nom ceux que tu m’as donnés.

 J’ai veillé sur eux et aucun d’eux ne s’est perdu,

sauf le fils de perdition,

pour que l’Ecriture s’accomplisse.

Mais maintenant je viens à toi

et je dis ces choses, encore présent dans le monde,

pour qu’ils aient en eux-mêmes ma joie en sa plénitude.

Je leur ai donné ta parole

et le monde les a pris en haine,

parce qu’ils ne sont pas du monde,

comme moi je ne suis pas du monde.

Je ne te prie pas de les retirer du monde,

mais de les garder du Mauvais.

Ils ne sont pas du monde,

comme moi je ne suis pas du monde.

Consacre-les dans la vérité :

ta parole est vérité.

Comme tu m’as envoyé dans le monde,

moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.

Et pour eux je me consacre moi-même,

afin qu’ils soient eux aussi consacrés en vérité.

Je ne te prie pas pour eux seulement,

mais pour ceux-là aussi

qui, grâce à leur parole, croiront en moi.

Que tous soient un.

Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi,

qu’eux aussi soient un en nous,

afin que le monde croie que tu m’as envoyé.

Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée,

pour qu’ils soient un comme nous sommes un :

moi en eux et toi en moi,

pour qu’ils soient parfaitement un,

et que le monde sache que tu m’as envoyé

et que je les ai aimés, comme tu m’as aimé.

Père,

ceux que tu m’as donnés,

je veux que là où je suis,

ils soient aussi avec moi,

pour qu’ils contemplent la gloire

que tu m’as donnée,

parce que tu m’as aimé

avant la création du monde.

Père juste,

le monde ne t’a pas connu,

mais moi je t’ai connu,

et ceux-ci ont reconnu

que tu m’as envoyé.

Je leur ai révélé ton nom

et le leur révélerai,

pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux

et moi en eux. »

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