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207. A Gethsémani, dans la nuit. Agonie de Jésus

Matthieu 26,36-46 ; Marc 14,32-42 ; Luc 22, 40-46 ; Jean 18,1

Ayant ainsi parlé, Jésus s’en alla avec ses disciples de l’autre côté du torrent du Cédron. Il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Jésus parvient avec eux, ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Arrivé en ce lieu Jésus dit à ses disciples, il leur dit : « Restez ici, tandis que je prierai, tandis que je m’en irai prier là-bas. Priez pour ne pas entrer en tentation. » Puis il prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse, effroi et angoisse. Alors il leur dit : « Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec moi ! » Puis il s’éloigna d’eux à la distance d’un jet de pierre environ et, fléchissant les genoux, il priait. Etant allé un peu plus loin, il prosterna contre terre et il priait pour que, s’il était possible, cette heure passât loin de lui. Et il disait, il tomba la face contre terre en faisant cette prière : « Abba, Père, mon Père, disait-il, si tu le veux tout t’est possible, éloigne de moi cette coupe ! S’il est possible que cette coupe passe loin de moi ! Cependant non pas comme je veux mais comme tu veux ; que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse mais la tienne ! pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! »

Alors lui apparut, venant du ciel, un ange qui le réconfortait. En proie à la détresse, il priait de façon plus instante, et sa sueur devint comme de grosses gouttes de sang qui tombaient à terre.

Se relevant de sa prière, il revient vers ses disciples et les trouve en train de dormir, endormis de tristesse ; et il dit à Pierre : « Simon, tu dors, tu n’as pas eu la force de veiller... ? » Il leur dit : « Qu’avez-vous à dormir, ainsi vous n’avez pas eu la force de veiller une heure avec moi ? Levez-vous, veillez et priez pour ne pas entrer en tentation : l’esprit est ardent mais la chair est faible. »

A nouveau, pour la deuxième fois, il s’en alla prier en répétant les mêmes paroles : « Mon Père, dit-il, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » Puis, de nouveau, il revint et les trouva à nouveau en train de dormir, car leurs yeux étaient appesantis et ils ne surent que lui dire. Il les laissa et il s’en alla encore prier une troisième fois, répétant les mêmes paroles. Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. C’en est fait. L’heure est venue. Voici que le Fils de l’homme va être livré aux mains des pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Voici tout proche celui qui me livre. »

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