76. Première multiplication des pains. Dans un lieu désert, près de Bethsaïde. Peu avant la Pâque
Matthieu 14,13 b -14 a : ce qu’apprenant, les foules quittèrent les villes et partirent à sa suite, à pied. En débarquant, il vit une grande foule et il en eut pitié. (Matthieu 9,36) : A la vue des foules il en eut pitié, car ces gens étaient las et prostrés comme des brebis qui n’ont pas de berger. Matthieu 14,14 b -21 : et il guérit leurs infirmes. Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà passée ; renvoie donc les foules pour qu’elles aillent dans les villages s’acheter de la nourriture. » Mais Jésus leur dit : « Il n’est pas besoin qu’elles y aillent ; donnez-leur vous-mêmes à manger. » -- « Mais, disent-ils, nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons. » -- « Apportez-les moi ici », dit-il. Et, ayant donné l’ordre de faire étendre les foules sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux au ciel et dit la bénédiction ; puis, rompant les pains, il les donna aux disciples, qui les donnèrent aux foules. Tous mangèrent à satiété, et l’on ramassa le reste des morceaux : douze pleins couffins ! Or, à manger, il y avait bien cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants. |
Marc 6,30-44 : Les apôtres se réunirent auprès de Jésus et lui rapportèrent tout ce qu’ils avaient fait et tout ce qu’ils avaient enseigné. Alors il leur dit : « Venez vous-même à l’écart, dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. » De fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux que les apôtres n’avaient même pas le temps de manger. Ils partirent donc dans la barque vers un lieu désert, à l’écart. Les voyant s’éloigner, beaucoup comprirent, et de toutes les villes on accourut là-bas, à pied, et on les devança. En débarquant, il vit une grande foule et il en eut pitié, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont pas de bergers, et il se mit à les instruire longuement. L’heure était déjà très avancée, quand les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà très avancée ; renvoie-les afin qu’ils aillent dans les fermes et les villages d’alentour s’acheter de quoi manger. » Il leur répondit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils lui disent : « Faudra-t-il que nous allions acheter des pains pour deux cents deniers, afin de leur donner à manger ? » Il reprend : « Combien de pains avez-vous ? Allez voir. » S’en étant informés, ils disent : « Cinq, et deux poissons. » Alors il leur ordonna de les faire tous s’étendre par groupes de convives sur l’herbe verte. Et ils s’allongèrent à terre par carrés de cent et de cinquante. Il prit alors les cinq pains et les deux poissons et, levant les yeux au ciel, il dit la bénédiction, rompit les pains, et il les donnait à ses disciples pour les distribuer. Il partagea aussi les deux poissons entre tous. Tous mangèrent à satiété, et l’on ramassa douze couffins pleins de morceaux de pain et de restes de poissons. Or ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de cinq mille hommes. |
Luc 9,10-17 : A leur retour les apôtres lui racontèrent tout ce qu’ils avaient fait. Il les prit alors avec lui et se retira à l’écart, en direction d’une ville appelée Bethsaïde. Mais les foules s’en rendirent compte et le suivirent. Il leur fit bon accueil, leur parla du Royaume de Dieu et rendit la santé à ceux qui avaient besoin d’être guéris. Or le jour avait commencé à baisser. Les Douze, s’approchant, lui dirent : « Renvoie la foule ; qu’ils aillent dans les villages et fermes d’alentour pour y trouver logis et nourriture, car nous sommes ici dans un endroit désert. » Il leur répondit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » -- « Nous n’avons pas plus de cinq pains et de deux poissons, reprirent-ils. A moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce monde. » Car il y avait bien cinq mille hommes. Mais Jésus dit à ses disciples : « Faites-les s’étendre par groupes d’une cinquantaine. » Ils obéirent et les firent tous s’étendre. Prenant alors les cinq pains et les deux poissons, Jésus leva les yeux au ciel, dit sur eux la bénédiction, les rompit et les donna à ses disciples pour les distribuer à la foule. Tous mangèrent à satiété, et l’on ramassa ce qu’ils avaient eu de reste : douze couffins de morceaux ! |
Jean 6,1-15 : Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté de la mer de Galilée ou de Tibériade. Une grande foule le suivait, à la vue des signes qu’il opérait sur les malades. Jésus gravit la montagne et s’y assit avec ses disciples. La Pâque, la fête des Juifs, était proche. Levant alors les yeux, Jésus vit qu’une grande foule venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour les faire manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car lui-même savait bien ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Deux cents deniers de pains ne suffiraient pas pour que chacun ait un petit morceau. » Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a ici un petit enfant, qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ? » Jésus leur dit : « Faites-les asseoir. » Il y avait beaucoup d’herbe en cet endroit. Ils s’assirent donc au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains, rendit grâces et en distribua aux convives, et de même du poisson, autant qu’ils en voulurent. Quand ils eurent manger à leur faim, il dit à ses disciples : « Recueillez les morceaux qui restent, afin que rien ne soit perdu. » Ils les recueillirent et remplirent douze couffins avec les morceaux qui restaient du repas des cinq pains d’orge. A la vue du signe qu’il venait d’opérer, les gens dirent : « C’est vraiment lui, le prophète qui doit venir dans le monde. » Jésus se rendit compte qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi ; alors il s’enfuit à nouveau dans la montagne, tout seul. |