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47. Discours inaugural

Matthieu

Luc

5,2-12

6,20-26

Et prenant la parole, il les

 

enseignait en

 
 

Levant alors les yeux sur ses

 

disciples, il

di-

dit :

      sant : « Heureux               les

                    « Heureux, vous les

pauvres en esprit, car le Royaume

pauvres,                        car le Royaume

de-

de Dieu

s Cieux est à

                    est à vous.

eux. Heureux les doux, car ils

 

recevront la terre en héritage.

 

Heureux les affligés, car ils seront

 

consolés. Heureux

                         Heureux, vous qui avez

les affa-més et assoiffés de justice,

             faim

 

maintenant, car vous serez

car ils seront rassasiés. Heureux

                                   rassasiés. Heureux,

 

vous qui pleurez maintenant, car

 

vous rirez.

les miséricordieux, car ils

 

obtiendront miséricorde. Heureux

 

les cœurs purs, car ils verront

 

Dieu. Heureux les artisans de paix,

 

car ils seront appelés fils de Dieu.

 

Heureux les persécutés pour la

 

justice, car le Royaume des Cieux

 

est à eux. Heureux êtes-vous  si

                        Heureux êtes-vous, si les

 

hommes vous haïssent, s’ils vous

 

frappent d’exclusion et s’ils

l’on vous insulte,

                        insultent et proscrivent

 

votre nom comme infâme, à cause

 

du Fils de l’homme. Ré-

si l’on vous persécute et si l’on

 

vous calomnie de toutes manières

 

à cause de moi. Soyez dans la joie

                                                                          jo-

 

uissez-vous ce jour-là et exultez,

et l’allégresse,

 

car              votre récompense sera

car alors votre récompense sera

grande dans le-

grande dans le

s cie-

    ciel.

ux :  c’est bien ainsi

          C’est bien

                                           qu’

de cette manière que leurs pères

 

traitaient

on a persécuté les prophètes, vos

                                     les prophètes.

devanciers.

 
 

Mais malheur à vous, les riches !

 

car vous avez votre consolation.

 

Malheur à vous, qui êtes repus

 

maintenant ! car vous aurez faim.

 

Malheur à vous, qui riez

 

maintenant ! car vous connaîtrez

 

le deuil et les larmes. Malheur à

 

vous quand tout le monde dira du

 

bien de vous ! C’est bien de cette

 

manière que leurs pères

 

traitaient les faux prophètes.

5,38-42

6,27-30

Vous avez appris qu’il a été dit :

 

Œil pour œil et dent pour dent. Hé

 

bien ! moi

 

             je vous       dis

Mais je vous le dis, à vous qui m’

 

écoutez : Aimez vos ennemis, faites

de ne pas tenir tête au méchant :

 
 

du bien à ceux qui vous haïssent,

 

bénissez ceux qui vous

 

maudissent, priez pour ceux qui

au contraire,

 

                                                 qu-

vous maltraitent. A qui

elqu’un te donne-t-il un soufflet

                    te

                 sur

frappe sur une

la joue droite, tends-lui

      joue,

                       encore l’autre ;

présente encore l’autre ; à qui

veut-il te faire un procès et prendre

                 t’

 

enlève

t-

ton manteau, ne refuse pas

a tunique, laisse-lui même t-

                                                                  ta

on manteau ; te requiert-il pour

 

une course d’un mille, fais-en deux

 
 

tunique. Donne

avec lui. A qui                   te demande,

                       à quiconque te demande,

donne ;

 

      à qui veut t’

et à qui              te prend ton bien,

emprunter, ne tourne

                              ne

                           pas le dos.

le réclame pas.

7,12

6,31

Ainsi, tout ce que vous désirez

                           Ce que vous

                  que les

voulez que les hommes

autres fassent pour vous, faites-le

                 fassent pour vous, faites-le

 

semblablement

vous-mêmes pour eux : voilà la Loi

                                 pour eux.

et les prophètes.

 

5,46-47

6,32-34

 

Que

Car si vous aimez ceux qui vous

           si vous aimez ceux qui vous

aiment, quel-

aiment, quel gré

le récompense méritez-vous ?

                                                           vous

                                                             Les

en saura-t-on ? Car même les

publicains eux-mêmes n’en font-ils

 

pas autant ?

 
 

pécheurs aiment ceux qui les

                    Et si vous

aiment. Et si vous faites du bien

réservez vos saluts à vos frères,

                                                  à

                                                       que

ceux qui vous en font, quel gré

faites-vous d’extraordinaire ?

                vous

                                                   Les

en saura-t-on ? Même les pécheurs

   

païens eux-mêmes n’en font-ils pas

                                                     en font

autant ?

autant. Et si vous prêtez à ceux

 

dont vous espérez recevoir, quel

 

gré vous en saura-t-on ? Même des

 

pécheurs prêtent à des pécheurs

 

pour en recevoir l’équivalent.

5,43-45

6,35

Vous avez appris qu’il a été dit : Tu

 

aimeras ton prochain et tu haïras

 

ton ennemi. Hé bien ! moi je vous

 
 

Au contraire,

dis : Aimez vos ennemis, priez pour

            aimez vos ennemis,

vos persécuteurs ;

 
 

faites du bien et prêtez sans rien

 

attendre en retour. Votre

 

récompense alors sera grande, et

 

vous

ainsi serez-vous

              serez

        fils d-

les fils du Très Haut,

e votre Père qui est aux cieux, car

                                                                            car

il

il est bon, Lui, pour les ingrats et

fait lever son soleil sur les

                                                           les

méchants et sur les bons, et tomber

méchants. »

la pluie sur les justes et sur les

 

injustes. »

 

7,1-2

6,36-39

 

« Montrez-vous miséricordieux,

 

comme votre Père est

                                      « Ne jugez pas,

miséricordieux. Ne jugez pas, et

pour n’être pas

 

                                             jugés ;

vous ne serez pas jugés ; ne

car, du jugement dont vous jugez on

 

vous jugera, et

 
 

condamnez pas, et vous ne serez

 

pas condamnés ; remettez, et il

 

vous sera remis. Donnez, et l’on

 

vous donnera ; c’est une bonne

 

mesure, tassée, secouée,

 

débordante, qu’on

 

versera dans les plis de votre

                                     de la mesure dont

vêtement ; car de la mesure dont

vous mesurez on usera

vous mesurez on

                    pour

mesura pour

vous.

vous en retour. » Il leur dit encore

 

une parabole : « Un aveugle peut-il

 

guider un aveugle ? Ne tomberont-

 

ils pas tous les deux dans un trou ?

10,24-25

6,40

Le disciple n’est pas au-dessus du

Le disciple n’est pas au-dessus du

maître,

maître ; tout disciple accompli sera

ni le serviteur au-dessus de son

 

patron. Il suffit que le disciple

 

devienne comme son maître,

                        comme son maître.

et le serviteur comme son patron.

 

Du moment qu’ils ont traité de

 

Béelzéboul le maître de maison,

 

que ne diront-ils pas de sa

 

maisonnée !

 

7,3-5

6,41-42

Qu’as-tu à regarder la paille qui est

Qu’as-tu à regarder la paille qui est

dans l’œil de ton frère ? Et la poutre

dans l’œil de ton frère ? Et la poutre

qui est dans ton œil à toi, tu ne la

qui est dans ton œil à toi, tu ne la

remarques pas !

remarques pas !

Ou bien comment vas-

                    Comment

              tu

peux-tu

dire à ton frère :

dire à ton frère : ‘Mon frère,

‘Attends, que j’enlève la paille

  attends, que j’enlève la paille qui

de

 

                      ton œil’,

est dans ton œil’, toi qui ne vois

alors qu’il y a une

 

               poutre                   dans le tien ?

pas la poutre qui est dans le tien ?

Hypocrite, enlève d’abord la

Hypocrite, enlève d’abord la

poutre de ton œil, et alors tu verras

poutre de ton œil ; et alors tu verras

clair pour enlever la paille

clair pour enlever la paille qui est

de

 

             l’œil de ton frère.

dans l’œil de ton frère.

7,16

6,43-44

 

Il n’y a pas de bon arbre qui donne

 

un mauvais fruit, ni inversement

 

de mauvais arbre qui donne un bon

 

fruit. Chaque arbre en effet se

 

reconnaît

C’est à

             à son propre

leurs fruits que vous les

              fruit ;

 

on ne

reconnaîtrez. Cueille-t-on des

                                     cueille

 

pas de figues

raisins sur des épines ? ou des

                    sur des épines,                                  

 

on ne vendange pas non plus de

 

raisin

figues sur des chardons ?

                 sur des

 

ronces.

12,35

6,45

L’homme bon, d-

L’homme bon, du

e son bon trésor,

              bon trésor de son cœur, tire

 

ce qui est

sort de bonnes choses ; et l’homme

                   bon,

                                     mauvais, de son

et celui qui est mauvais, de son

mauvais trésor

mauvais

 

fond, tire ce qui est

en sort de mauvaises.

                          mauvais ;

 

car sa bouche parle du trop-plein de

 

son cœur.

7,21

6,46

Ce n’est pas en me disant :

 
 

Pourquoi m’appelez-vous

‘Seigneur, Seigneur’,

‘Seigneur, Seigneur’, et ne

qu’on entrera dans le Royaume

 

des Cieux, mais c’est en faisant

                                                             fai-

 

tes-vous pas ce que je dis ?

la volonté de mon Père qui est dans

 

les cieux.

 

7,24-27

6,47-49

Ainsi, quiconque

               Quiconque vient à moi,

écoute

écoute mes

ces paroles que je viens de dire

         paroles

et les met en pratique,

et les met en pratique, je vais vous

 

montrer à quoi il ressemble. Il

peut se comparer

 

                           à un homme avisé

ressemble à un homme

qui a bâti sa

qui,   bati-

 

                       ssant une

maison

maison, a creusé, creusé profond

                                                       sur le roc. La

et posé les fondations sur le roc. La

pluie est tombée,

 

                                         les torrents

crue survenant, le    torrent

sont venus, les vents ont soufflé et

 

se sont déchaînés contre

 

                                cette maison,

s’est rué sur cette maison,

et elle n’a pas croulé : c’est qu’

 
 

mais il n’a pu l’ébranler, car

elle

elle était bien bâtie.

avait été fondée sur le roc. En

 
 

Celui-là au contraire

revanche, quiconque entend ces

                           qui

 

a écouté

paroles que je viens de dire et ne les

                                                                     et n’

              m-

a pas mis

                    et pas en pratique, peut se

                                    en pratique

 

ressemble

comparer à un homme insensé

                          à un homme

qui a            

qui a-

             bâti sa maison

urait bâti sa maison à même le sol,

sur le sable.

 
 

sans fondations. Les flots se sont

 

rués sur elle,

La pluie est tombée, les torrents

 

sont venus, les vents ont soufflé

 

et sont venus battre cette maison,

 

et                      elle s’est écroulée.

et aussitôt elle s’est écroulée ;

Et

 et le désastre survenue à cette

                                grande a été sa ruine ! »

maison a été grand ! »

Matthieu

Luc 

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