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L’homo sapiens
I. L’évolutionnisme bien compris.
L'évolutionnisme bien compris n'exclut pas
le créationnisme.
Si les créationnistes américains se servent du terme de créationnisme dans un
sens abusif, celui d'un pur littéralisme biblique, tant pis pour eux ! Moi je
l'utilise dans son sens étymologique et même biblique : Dieu a créé le monde.
Ce qui n'est qu'une forme abrégée du premier verset de la Bible : "Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre." (Gn 1,1). Ainsi puis-je me dire évolutionniste et créationniste à la fois.
Non seulement Dieu a créé le ciel et la terre, mais encore il a créé tous les
êtres vivants, et l'homme, à peu près dans l'ordre où ils sont énumérés dans le
poème de la création, le premier chapitre de la Genèse. D'abord les végétaux
(1,11), ensuite les animaux marins (1,20), ensuite les animaux terrestres
(1,24), enfin l'homme (1,26), même s'il ne faut pas chercher un concordisme
parfait avec la science actuelle. Apparemment en tout cas, l'auteur du poème a
cherché à se placer, sinon dans une perspective évolutive, du moins dans une
perspective progressive, du simple au complexe, très satisfaisante pour
l'époque.
L'évolutionnisme bien compris n'exclut pas le monogénisme ni le monophylétisme
absolus de la race humaine. Bien au contraire. Déjà le paléontologue Camille
Arambourg écrivait en 1969 (Que sais-je ? La genèse de l'humanité, pages 38-39)
: "Les Hommes actuels, quelle que soit la couleur de leur peau,
appartiennent, au point de vue zoologique, à une seule espèce : l'Homo sapiens qui fait partie de l'Ordre des
Primates. [...] Aussi les discussions qui, au cours du siècle dernier [pour lui
le XIXe] et au début de celui-ci [le XXe], ont opposé les 'polygénistes',
partisans de la diversité spécifique et originelle des Hommes, aux
'monogénistes', partisans de leur unité, paraissent-ils aujourd'hui périmées et
nous ne les mentionnons que pour mémoire." Le monogénisme seul subsiste,
conforme à la pensée biblique.
Or la génétique actuelle confirme ce jugement d'une manière éclatante, en
matière de monogénisme et de monophylétisme. Tous les êtres humains actuels,
vivant sur la terre, descendent d'une seule femme ayant vécu en Afrique il y a
quelque 150.000 ans.
On donne à cette unique femme le nom d' "Eve mitochondriale", car
c'est par l'étude du code génétique des mitochondries qu'on a pu dresser son
arbre généalogique. Les mitochondries servent, on le sait, dans la cellule
humaine, à transporter l'oxygène. Extérieures au noyau de la cellule, elles
possèdent un mini chromosome avec un code génétique spécial. Bien que présentes
dans toutes les cellules, animales ou humaines, elles ne sont transmises que
par les femelles, et chez l'homme par les femmes. Ce qui explique qu'on remonte
à une femme.
Cette "Eve mitochondriale" n'était pas encore l'Eve biblique, car
elle n'était que la plus récente des ancêtres communes de l'humanité. Mais elle
était certainement la descendante directe de celle qui fut la première "homo sapiens", la première femme
véritable, celle qui correspond à l'Eve biblique, une seule et unique femme. La
paléontologie comme la génétique actuelle convergent donc de manière certaine
vers cette affirmation primordiale de saint Paul dans les Actes, lors du fameux
discours devant l'Aréopage : "Si d'un
principe unique il [Dieu] a fait tout
le genre humain pour qu'il habite sur toute la surface de la terre ; s'il a
fixé des temps déterminés et les limites de l'habitat des hommes, c'était afin
qu'ils cherchent la divinité pour l'atteindre si possible, comme à tâtons et la
trouver ; aussi bien n'est-elle pas loin de chacun de nous. C'est en elle en
effet que nous avons la vie, le mouvement et l'être." (Ac
17,26-28).
L'évolutionnisme bien compris ne nie pas l'immédiate création de l'âme par
Dieu, ni le péché originel. Car ce qui fut pris dans l'animalité, et même déjà
la pré-humanité (disons l'homo erectus),
ce fut seulement le corps humain. L'esprit humain fut directement insufflé par
Dieu (comme le veut la Genèse 2,7) dans ce corps modelé de la glaise du sol (à
travers une longue évolution), dans cet animal parvenu à un stade supérieur.
Exactement comme Dieu insuffle directement, pour chacun de nous, notre esprit
dans la cellule originelle de notre corps, au moment de notre conception, comme
l'enseigne le Catéchisme de l'Eglise catholique : "L'Eglise enseigne que
chaque âme spirituelle est immédiatement créée par Dieu - elle n'est pas
'produite' par les parents." (366).
Dès lors l'homme pouvait pécher, puisqu'il était libre et conscient. Dès lors
il pouvait recevoir l'état préternaturel, enseigné par la théologie et qui
impliquait l'immortalité. Dès lors il pouvait faire l'objet d'une adoption
divine, par grâce, qui contînt l'état surnaturel et toutes les vertus
théologales. Le premier péché fut précisément la perte de cette grâce, par le
fait d'une faute volontaire du premier couple humain. Tous leurs descendants
ont hérité de cette tache, on pourrait dire de cette tare, dont le Christ est
venu nous libérer.
Si le premier couple humain qui émergeait à peine de l'animalité, ou de la
pré-humanité, qui n'avait reçu aucune éducation, qui ne possédait encore aucun
langage conceptuel, a pu atteindre un tel niveau de conscience, c'est qu'il a
reçu par grâce, nous le disions, une véritable illumination divine qui
l'élevait bien au-dessus de sa condition, qui lui faisait percevoir son état de
créature, Dieu comme créateur, et même confusément l'avenir. Ce qui lui
conférait une grande responsabilité. Il devenait comptable de toute l'espèce
humaine, qui serait issue de lui.
Seul le premier homo sapiens fut cet
homme véritable. D'ailleurs la nomenclature scientifique, à ce sujet, a évolué
récemment, sans que grand monde s'en aperçoive. Depuis 2003, nous apprend
Wikipédia, on ne parle plus de l'homo sapiens
sapiens, mais seulement de l'homo
sapiens tout court, selon la terminologie binominale instaurée par
Linné, en 1758. Ce qui correspond tout à fait, il faut le remarquer au passage,
à l'animal doué de raison d'Aristote et de la philosophie thomiste.
L'homme de Neandertal, espèce éteinte, et qui n'est pas l'ancêtre de l'homme
moderne, n'est plus considéré comme homo sapiens.
Nous le rangerons donc parmi les pré-hommes.
Quel état métaphysique faut-il reconnaître à ces pré-humains : les
néandertaliens, les archanthropiens, les australanthropiens, qui nous ont
précédés ? Ils n'étaient plus des singes (malgré les noms abusifs dont on les a
parfois affublés : pithécanthropes, hommes-singes, australopithèques, singes
austraux). Ils n'étaient pas encore des hommes, même si on les classe parmi les
hominidés. Leur statut philosophique, ou théologique, reste encore à
déterminer. Il ne semble pas que beaucoup s'en préoccupent. Pour moi, ils
n'avaient pas dépassé le stade de l'animalité, même s'ils n'étaient plus des
singes, même s'ils avaient une industrie, même, peut-être, s'ils enterraient
leurs morts. Ils n'étaient que des animaux supérieurs, disons des pré-hommes.
Mais là-dessus la discussion risque d'être vive.
On ne peut pas repousser indéfiniment dans le temps l'apparition de l'homme
véritable. Pour moi, il faut la limiter à l'émergence de l'homo sapiens, c'est-à-dire à quelque 150.000
ans, ce qui est très récent par rapport aux âges géologiques, ce qui est récent
encore, même dans l'histoire des hominidés. En effet la séparation définitive
et irréversible, d'une part de la lignée des singes, et d'autre part de la
lignée qui conduisait à l'humanité, au moment de l'apparition de la bipédie
(qui fut le facteur décisif, car elle induisait une croissance significative de
l'encéphale et donc du système psychique), est évaluée actuellement à quelque 4
millions d'années. Mais ces ancêtres lointains de l'homme actuel, au moment de
la bifurcation phylétique, possédaient encore un appareil cérébral, et par
conséquent un psychisme, trop réduits. Ils ne peuvent être catalogués comme de
'vrais hommes'. Le vrai homme c'est seulement l'homo
sapiens, l'homme sage, l'animal doué de raison.
J'ai exposé mon point de vue complet sur le problème de l'évolution dans une
page de mon site, intitulée : L'origine de l'espèce humaine. Mais où sont donc
passés Adam et Eve ? Ici.
II. L’épopée de l’homo sapiens.
Après avoir prouvé, ou tout au moins
reconnu, que l’homo sapiens, depuis son émergence, était bien l’homme
véritable, il nous reste à esquisser son histoire à travers les âges.
Posons de suite que je n’ai pas la capacité requise pour écrire cette histoire.
Je n’ai pas le style. Je n’ai pas le souffle (il faudrait rédiger des volumes).
Je n’ai pas la science (il faudrait maîtriser plusieurs disciplines
scientifiques, ce que je ne fais pas). De plus, ce devrait être une œuvre
collective, car elle embrasserait du regard plusieurs continents de la pensée,
en plus des continents géographiques. Mais si quelqu’un, ce que je souhaite, et
cela se fera un jour ou l’autre, se sentait la force d’entreprendre cette
tâche, je lui cèderais volontiers le titre…
Si l’on voulait résumer en quelques mots l’histoire de l’homo sapiens,
on écrirait : en 150.000 ans, ou un peu plus, il a conquis le monde, et
aujourd’hui il le domine outrageusement. Ce fut une épopée grandiose, dont nous
sommes les partenaires tardifs. D’énormes pans de cette épopée nous sont
inconnus, qu’on entrevoit d’une façon très fragmentaire, qu’on reconstitue par
conjecture. Elle fut faite de réussites et d’échecs, de sang et de larmes. Elle
fut entremêlée de violence et de guerres, dont l’époque récente nous a montré
comme le paroxysme. Tout ce qu’on connaît de l’histoire authentique, celle qui
débute avec l’invention de l’écriture, fut entrecoupée de révolutions et de
conflits armés. Qu’en fut-il des périodes précédentes pour lesquels on ne
possède aucun témoignage direct ? On peut l’imaginer. L’épopée a dû être en
tous points semblable, mise à part l’évolution des techniques. L’homme était le
même.
L’homo sapiens est
donc apparu, il y a quelque 150.000 ou un peu plus, quelque part en Afrique,
pendant la glaciation de Riss, mais c’était en Afrique australe ou tropicale,
donc en dehors des glaces. L’homo sapiens est certes un
‘animal’ des pays chauds, vivant naturellement nu, ou quasi nu. Originaire
d’Afrique, donc, comme la plupart des autres anthropiens qui l’ont précédé.
Pendant longtemps sa population dut être très réduite, de l’ordre de quelques
milliers d’individus. Des indices génétiques montrent qu’il fut au départ un phylum très fragile, sur le point de disparaître. Une simple épidémie aurait pu
l’emporter. Heureusement, il a dû très tôt se disperser en différents clans. Si
l’un venait à s’éteindre, les autres subsistaient.
Il a mis 50.000 ans et plus pour s’imposer en Afrique, vivant au sein de
populations plus anciennes, avant de les supplanter, sans sortir de ce
continent. Il a dû perfectionner lentement son industrie lithique, qui sera
celle du paléolithique supérieur, nettement améliorée par rapport à celle des
paléolithiques précédents. Il a pu expérimenter les premières formes d’art.
Très timidement au début, vers 100.000 ans avant le présent, il s’est échappé
d’Afrique vers le Proche-Orient, par l’isthme de Suez. Bryan Sykes, auquel
j’emprunte le meilleur de ma documentation, nous démontre qu’on peut exclure
l’hypothèse d’une migration massive de populations. Elle fut le fait, cette
migration, d’un seul clan génétique, issu d’une seule aïeule mitochondriale, à
laquelle il donne le nom de Lara. Cette Lara serait l’ancêtre mitochondriale de
tout le reste de l’humanité, établie hors d’Afrique.
La seule autre possibilité eût été de passer par le détroit de Gibraltar. Mais
tout démontre, l’archéologie comme la génétique, que telle ne fut pas la route
suivie.
« Des fossiles, découverts en Israël, laissent penser que l’Homo sapiens avait atteint le Proche-Orient il y a au moins cent mille ans » écrit Bryan
Sykes.
Pendant 50 autres mille ans, l’homo sapiens n’a émigré, ni
vers l’Europe ni vers l’Asie septentrionale sans doute couvertes de glace à
partir de la glaciation de Würm, qui a débuté vers -75.000 ans. Ces continents
étaient occupés par d’autres populations (clairsemées) d’anthropiens sans doute
plus adaptés à ces rudes climats : les hommes de Neandertal.
L’homo sapiens a pu en profiter pour accomplir lentement
des progrès techniques, pour apprendre à confectionner des vêtements, pour
parfaire son organisation sociale qui sera décisive pour la conquête du reste
du monde. Cependant ledit homo sapiens a pu s’étendre plus au sud, dans
des climats voisins de ceux de son Afrique natale : dans l’Asie méridionale. Il
a pu suivre progressivement les rivages de l’Arabie, du golfe Persique, du
Pakistan, puis de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est. Même si l’exhaussement du
niveau des mers, vers – 10.000, d’au moins cent mètres, devait plus tard
submerger la plupart des sites côtiers et laisser peu de traces archéologiques.
Quand le niveau des mers était au plus bas, vers - 60.000, l’homme moderne a pu
atteindre l’Indonésie, puis de là l’Australie. Les découvreurs de l’Australie
possédaient déjà, certainement, l’art de la navigation. Car au moment du plus
bas niveau des mers, un bras de 50 km au moins séparait encore ce continent du
reste du monde. Mais on a la preuve archéologique que l’homo sapiens peuplait l’Australie il y a quelque 60.000 ans, bien avant donc qu’il
n’atteignît l’Europe ou l’Asie septentrionale.
Des études récentes ont montré que ces populations autochtones d’Australie ont
vécu dans un complet isolement génétique pendant d’énormes plages de temps,
peut-être 20.000 ans, ou 30.000 ans, ou plus, dans des conditions
environnementales très hostiles, avec un effectif démographique limité. Elles
n’en étaient pas moins d’authentiques homo sapiens (nous
devrions dire, en bon latin, des homines sapientes), originaires
d’Afrique, comme tous les autres, du Proche-Orient, puis de l’Asie méridionale.
Le peuplement de l’Europe puis de l’Asie septentrionale, couvertes de steppes
ou de toundras, ne fut entrepris que vers – 50.000 au plus tôt. Les premiers
chasseurs armés de flèches à pointes de silex sont signalés en Mongolie vers –
35.000 ans. En Europe, le paléolithique supérieur associé à l’homo sapiens s’ouvre à la même époque. L’industrie osseuse et lithique connaît un
brusque développement. Le débitage de la pierre est conduit de manière à
obtenir systématiquement des lames, puis de là des outils, ou des armes de
chasse. L’espace habité est désormais organisé. Les préoccupations esthétiques
apparaissent. On se dote de bijoux, de parures. Les outils, les ustensiles, le
logis sont habituellement ornés. L’art pariétal ne va pas tarder à se
développer, pour créer les chefs-d’œuvre que l’on sait.
Le Japon fut colonisé à partir de l’Asie continentale, vers – 12.000.
A peu près à la même époque fut colonisée l’Amérique à partir de la Sibérie. A
la fin de la dernière glaciation le détroit de Béring était encore à sec,
permettant le passage vers l’Alaska. Mais au-delà, la conquête de l’Amérique
dut être difficile, car deux immenses plaques de glace recouvraient le nord de
l’Amérique, l’une enveloppant les Rocheuses et l’autre tout le Canada. Les
premiers hommes durent se faufiler à travers un étroit et long couloir pour
gagner les grandes plaines des Etats-Unis actuels, où grouillait le gibier. Le
peuplement des Amériques se fit alors en un temps record, peut-être en l’espace
d’un millier d’années, comme le montre l’archéologie.
Une dernière immense étendue restait à conquérir pour l’homo sapiens,
mais il lui fallait pour cela posséder un art consommé de la navigation : la
Polynésie. Il l’entreprit, il y a trois ou quatre mille ans, en partant de
l’Indonésie ou de Taiwan, pour occuper successivement toutes les îles du
Pacifique. Son avancée est signalée conjointement par l’archéologie, avec la
progression de la poterie Lapita, et par la génétique. Il atteignit Hawaï et
l’île de Pâques, il y a quelque 1.500 ans, et pour finir la Nouvelle-Zélande,
il y a seulement 1.200 ans.
Extraordinaire périple ! La conquête de l’homo sapiens s’achevait
pendant l’ère chrétienne, 6 siècles seulement avant le voyage de Christophe
Colomb, d’Europe vers l’Amérique, en sens inverse de la migration polynésienne.
L’île de Madagascar aussi fut occupée tardivement, il y a quelque 1500 ans, par
des peuplades venues de Malaisie.
L’homme, autrefois chasseur et cueilleur, a inventé progressivement
l’agriculture depuis le début du néolithique, ce qui a changé son mode de vie,
en entraînant la sédentarisation, puis l’urbanisation.
Depuis quelque 5.000 ans l’homme s’est doté d’une métallurgie, qui l’a conduit
à la fabrication d’outils perfectionnés, puis d’armes, et donc à la guerre.
A la même époque il a inventé l’écriture qui lui permet de consigner, puis de
conserver, ses idées. C’est le début de la civilisation.
Le progrès scientifique, à compter de la Renaissance, tend à décupler les
connaissances et la puissance de l’être humain. Désormais il envisage de
conquérir le cosmos, en sus de la Terre.
La mondialisation fait en quelque sorte retrouver à l’espèce humaine son unité
originelle. En ce sens elle est bénéfique et comme naturelle.
Les réseaux de communication, et maintenant Internet, augmentent l’interaction
de l’humanité sur elle-même. Elle devient cette noosphère qu’avait prédite
Teilhard de Chardin. La planète avec ses multiples connexions prend l’aspect
d’un unique cerveau. Mais ce cerveau ne risque-t-il pas la congestion ? Même
s’il fait partie d’une espèce entreprenante et hardie, l’homme à titre
individuel reste fragile et mortel. L’espèce elle-même est mortelle et son
environnement périssable. On en prend de plus en plus conscience. « Car elle
passe, la figure de ce monde.» (Saint Paul, 1 Co 7,31). Ne le voyons-nous
pas ?
Plutôt que d’aspirer à une destinée prométhéenne et dangereuse, l’homme ne
devrait-il pas se souvenir de son Créateur ? Il ne s’est certes pas créé
lui-même ; encore moins le hasard ne l’a créé. Il a un but, une destinée.
Dieu lui-même, nous dit-on, est venu le visiter sur sa planète, et même se
faire crucifier par lui, qui est pourtant sa créature. Saura-t-il le reconnaître
?
L’Eglise du Christ se propose au bout de l’histoire pour rassembler l’humanité,
comme en une seule famille, enfin réconciliée. Rejoignons ses rangs.
Quelques-unes de mes sources :
Bryan Sykes, Les sept filles d’Eve, 2001, Albin Michel.
Dictionnaire de la préhistoire, 1969, Larousse.
Camille Arambourg, La genèse de l’humanité, Que sais-je ? N° 106, 1969.
Le 16 novembre 2009. Recopie d’interventions sur le Forum catholique.