Matthieu 8,1 ; 8,5-10 ; 8,13 ; Luc 7,1-10
Quand il eut fini d’adresser au peuple toutes ces paroles, il descendit alors de la montagne et de grandes foules se mirent à le suivre. Comme il était entré dans Capharnaüm, un centurion vint le trouver en suppliant. Un centurion avait, malade et près de mourir, un serviteur qui lui était cher. Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya quelques-uns des anciens des Juifs pour le prier de venir sauver son serviteur. « Seigneur, dit-il, mon serviteur gît dans ma maison atteint de paralysie et souffrant atrocement. » Arrivés près de Jésus, ils le suppliaient instamment : « Il mérite, dirent-ils, que tu lui accordes cela ; il aime en effet notre nation et c’est lui qui nous a bâti la synagogue. » Jésus lui dit : « Je vais aller le guérir. » Jésus faisait route avec eux et déjà il n’était pas loin de la maison, quand le centurion lui envoya dire par des amis : « Seigneur, ne te dérange pas davantage, car je ne mérite pas que tu entres sous mon toit -- aussi bien ne me suis-je pas jugé digne de venir te trouver -- mais dis seulement un mot et que mon serviteur soit guéri, mon serviteur sera guéri. Car moi, qui n’ai rang que de subalterne, j’ai sous moi des soldats et je dis à l’un : Va ! et il va, et à un autre : Viens ! et il vient, et à mon serviteur : Fais ceci ! et il le fait. » En entendant ces paroles Jésus fut dans l’admiration, et se retournant il dit à la foule qui le suivait : « En vérité, je vous le dis, chez personne même en Israël je n’ai point trouvé pareille foi. » Puis il dit au centurion : « Va ! qu’il t’advienne selon ta foi ! » Et le serviteur fut guéri sur l’heure. Et de retour à la maison, les envoyés trouvèrent le serviteur en parfaite santé. |