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48. Guérison du serviteur d’un centurion. A Capharnaüm

Matthieu 8,1 :

Il descendit alors de la montagne et de grandes foules se mirent à le suivre.

Matthieu 8,5-10 :

Comme il était entré dans Capharnaüm, un centurion vint le trouver en suppliant : « Seigneur, dit-il, mon serviteur gît dans ma maison, atteint de paralysie et souffrant atrocement. » Jésus lui dit : « Je vais aller le guérir. » -- « Seigneur, reprit le centurion, je ne mérite pas que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri. Car moi, qui ne suis qu’un subalterne, j’ai sous moi des soldats, et je dis à l’un : Va ! et il va, et à un autre : Viens ! et il vient, et à mon, serviteur : Fais ceci ! et il le fait. » Entendant cela, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « En vérité, je vous le dis, chez personne je n’ai trouvé pareille foi en Israël. »

Matthieu 8,13 :

Puis il dit au centurion : « Va ! qu’il t’advienne selon ta foi ! » Et le serviteur fut guéri sur l’heure.

Luc 7,1-10 :

Quand il eut fini d’adresser au peuple toutes ces paroles, il entra dans Capharnaüm. Or un centurion avait, malade et près de mourir, un serviteur qui lui était cher. Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya quelqu’un des anciens des Juifs, pour le prier de venir sauver son serviteur.

Arrivés près de Jésus, ils le suppliaient instamment : « Il mérite, dirent-ils, que tu lui accordes cela ; il aime en effet notre nation, et c’est lui qui nous a bâti la synagogue. » Jésus faisait route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion lui envoya dire par des amis : « Seigneur, ne te dérange pas davantage car je ne mérite pas que tu entres sous mon toit, -- aussi bien ne me suis-je pas jugé digne de venir de trouver, -- mais dis un mot et mon serviteur sera guéri. Car moi, qui n’ai rang que de subalterne, j’ai sous moi des soldats, et je dis à l’un : Va ! et il va, et à un autre : Viens ! et il vient, et à mon serviteur : Fais ceci ! et il le fait. » En entendant ces paroles, Jésus l’admira et, se retournant, il dit à la foule qui le suivait : « Je vous le dis, même en Israël je n’ai point trouvé pareille foi. » Et, de retour à la maison, les envoyés trouvèrent le serviteur en parfaite santé.

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