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209. Comparution devant Anne, de nuit

Jean 18,12-23

Alors la cohorte, le tribun et les gardes des Juifs se saisirent de Jésus et le lièrent. Ils le menèrent d’abord chez Anne, car c’était le beau-frère de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là. Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs cet avis : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. »

Cependant Simon-Pierre, avec un autre disciple, suivait Jésus. Ce disciple était connu du grand prêtre. Il entra avec Jésus dans la cour du grand prêtre, tandis que Pierre restait à la porte, dehors. L’autre disciple, celui qui était connu du grand prêtre, sortit donc ; il dit un mot à la portière et fit entrer Pierre. La jeune servante de la porte dit alors à Pierre : « N’es-tu pas, toi aussi, des disciples de cet homme ? » Lui répondit : « Je n’en suis pas. » Les serviteurs et les gardes avaient fait un feu de braise à cause du froid et ils étaient là à se chauffer. Pierre aussi se tenait là avec eux et il se chauffait.

Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine. Jésus lui répondit : « C’est au grand jour que j’ai parlé au monde, j’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, où tous les Juifs s’assemblent ; je n’ai rien dit en cachette. Pourquoi m’interroges-tu ? Demande à ceux qui m’ont entendu ce que je leur ai enseigné ; eux savent bien ce que j’ai dit. » A ces mots, l’un des gardes, qui se tenait là, gifla Jésus en disant : « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ? » Jésus lui répondit :

« Si j’ai mal parlé, montre où est le mal ;

mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »

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