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184. Entrée messianique à Jérusalem

Matthieu 21,1-11 ; Marc 11,1-11 ; Luc 19,28-44

Ayant ainsi parlé, il partait en tête, montant à Jérusalem.

Quand ils furent proches de Jérusalem et arrivés en vue de Bethphagé et de Béthanie, près du mont des Oliviers, alors Jésus envoya deux de ses disciples en leur disant : « Allez au village qui est en face de vous ; et aussitôt, en y entrant, vous trouverez à l’attache une ânesse, avec son ânon, près d’elle, que personne au monde n’a encore jamais monté. Détachez-la et amenez-les moi. Et si l’on vous dit quelque chose, si l’on vous demande : Que faites-vous là ? Pourquoi le détachez-vous ? vous répondrez : Le Seigneur en a besoin mais aussitôt il va le renvoyer ici, il les renverra. »

Ceci advint pour accomplir l’oracle du prophète :

« Dites à la fille de Sion :

Voici que ton Roi vient à toi ;

modeste, il monte une ânesse

et un ânon, petit d’une bête de somme. »

Les disciples allèrent donc et se conformèrent aux instructions de Jésus. Etant donc partis, les envoyés trouvèrent les choses ainsi qu’il leur avait dit. Ils trouvèrent un ânon à l’attache près d’une porte, dehors, sur la rue, et comme ils détachaient l’ânon, quelques-uns de ceux qui se tenaient là, ses maîtres, leur dirent : « Pourquoi détachez-vous cet ânon ? Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? » Ils répondirent comme Jésus leur avait dit : « Le Seigneur en a besoin », et on les laissa faire.

Ils amenèrent alors l’ânesse et l’ânon à Jésus. Puis ils disposèrent sur eux leurs manteaux ; jetant sur lui leurs manteaux ils y firent monter Jésus. Et Jésus s’assit dessus.

Alors, tandis qu’il avançait, beaucoup de gens, les gens en très grande foule, étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres des jonchées de verdure qu’ils coupaient dans les champs. D’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient le chemin.

Déjà il approchait de la descente du mont des Oliviers, quand, dans sa joie, toute la foule des disciples se mit à louer Dieu d’une voix forte pour tous les miracles qu’ils avaient vus.

Ils disaient, les foules qui marchaient devant et celles qui suivaient criaient : « Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient, lui, le Roi, au nom du Seigneur ! Béni soit le Royaume qui vient, de notre père David ! Hosanna, paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! »

Quelques Pharisiens qui se trouvaient dans la foule lui dirent : « Maître, reprends tes disciples. » Mais il répondit : « Je vous le dis, si eux se taisent, les pierres crieront. »

Quand il fut proche, à la vue de la ville, il pleura sur elle, en disant : « Ah ! si en ce jour tu avais compris, toi aussi, le message de paix ! Mais hélas ! il est demeuré caché à tes yeux. Oui, des jours vont fondre sur toi, où tes ennemis t’environneront de retranchements, t’investiront, te presseront de toutes parts. Ils t’écraseront sur le sol, toi et tes enfants qui seront dans tes murs, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le temps où tu fus visitée ! »

Quand il entra dans Jérusalem, toute la ville fut en rumeur : « Qui est-ce ? » demandait-on, et les foules répondaient : « C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »

Il entra à Jérusalem dans le Temple, et, après avoir tout regardé autour de lui, comme il était déjà tard, il sortit pour aller à Béthanie, avec les Douze.

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