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184. Entrée messianique à Jérusalem. Avant la Pâque

Matthieu 21,1-11 :

Quand ils furent proches de Jérusalem et arrivés en vue de Bethphagé, au mont des Oliviers, alors Jésus envoya deux disciples en leur disant : « Allez au village qui est en face de vous ; et aussitôt vous trouverez, à l’attache, une ânesse avec son ânon près d’elle ; détachez-la et emmenez-les moi. Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez : ‘Le Seigneur en a besoin, mais aussitôt il les renverra’. » Ceci advint pour accomplir l’oracle du prophète :

Dites à la fille de Sion :

Voici que ton roi vient à toi ;

modeste, il monte une ânesse,

et un ânon, petit d’une bête de somme.

Les disciples allèrent donc et, se conformant aux instructions de Jésus, ils amenèrent l’ânesse et l’ânon. Puis ils disposèrent sur eux leurs manteaux et Jésus s’assit dessus. Alors les gens, en très grande foule, étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient le chemin. Les foules qui marchaient devant lui et celles qui suivaient criaient :

« Hosanna au fils de David !

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

Hosanna au plus haut des cieux ! »

Quand il entra dans Jérusalem, toute la ville fut en rumeur. « Qui est-ce ? » demandait-on, et les foules répondaient : « C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »

Marc 11,1-11 :

Quand ils approchent de Jérusalem, en vue de Bethphagé et de Béthanie, près du mont des Oliviers, il envoie deux de ses disciples, en leur disant : « Allez au village qui est en face de vous, et aussitôt, en y entrant, vous trouverez, à l’attache, un ânon que personne au monde n’a encore monté. Détachez-le et amenez-le. Et si l’on vous dit : Que faites-vous là ? répondez : Le Seigneur en a besoin et aussitôt il va le renvoyer ici. » Ils partirent et trouvèrent un ânon à l’attache près d’une porte, dehors, sur la rue, et ils le détachent. Quelques-uns de ceux qui se tenaient là leur dirent : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? » Ils répondirent comme Jésus leur avait dit, et on les laissa faire. Ils amènent l’ânon à Jésus et ils mettent sur lui leurs manteaux et il s’assit dessus. Et beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres, des jonchées de verdure qu’ils coupaient dans les champs. Et ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Royaume qui vient, de notre père David ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Il entra à Jérusalem dans le Temple et après avoir tout regardé autour de lui, comme il était déjà tard, il sortit pour aller à Béthanie avec les Douze.

Luc 19,28-44 :

Ayant ainsi parlé, il partait en tête, montant à Jérusalem. Or, aux approches de Bethphagé et de Béthanie, près du mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, en disant : « Allez au village d’en face et, en y entrant, vous trouverez, à l’attache, un ânon que personne au monde n’a jamais monté ; détachez-le et amenez-le. Et si l’on vous demande : ‘Pourquoi le détachez-vous ?’ vous répondrez : ‘Le Seigneur en a besoin’. » Etant donc partis, les envoyés trouvèrent les choses ainsi qu’il leur avait dit. Et comme ils détachaient l’ânon, ses maîtres leur dirent : « Pourquoi détachez-vous cet ânon ? » Ils répondirent : « Le Seigneur en a besoin.

Ils amenèrent alors l’ânon à Jésus et, jetant sur lui leurs manteaux, ils y firent monter Jésus. Et, tandis qu’il avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin. Déjà il approchait de la descente du mont des Oliviers quand, dans sa joie, toute la foule des disciples se mit à louer Dieu d’une voix forte pour tous les miracles qu’ils avaient vus. Ils disaient :

« Béni soit celui qui vient,

lui, le Roi au nom du Seigneur !

Paix dans le ciel

et gloire au plus haut des cieux ! »

Quelques Pharisiens qui se trouvaient dans la foule lui dirent : « Maître, reprends tes disciples. » Mais il répondit : « Je vous le dis, si eux se taisent, les pierres crieront. »

Quand il fut proche, à la vue de la ville, il pleura sur elle, en disant : « Ah ! si en ce jour tu avais compris, toi aussi, le message de paix ! Mais hélas ! il est demeuré caché à tes yeux. Oui, des jours vont fondre sur toi, où tes ennemis t’environneront de retranchements, t’investiront, te presseront de toutes parts. Ils t’écraseront sur le sol, toi et tes enfants qui seront dans tes murs, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le jour où tu fus visitée ! »

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