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68. Guérison d’une hémorroïsse. Résurrection de la fille de Jaïre

Matthieu 9,18-26 :

Tandis qu’il leur parlait, voici venir un chef qui se prosterne devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais vient lui imposer ta main et elle vivra. » Jésus, se levant, le suivit avec ses disciples.

Or voici qu’une femme, hémorroïsse depuis douze années, s’approcha par derrière et toucha la frange de son manteau. Car elle se disait en elle-même : « Si seulement je touche son manteau, je serai sauvée. » Jésus se retournant l’aperçut et lui dit : « Confiance, ma fille, ta foi t’a sauvée. » Et de ce moment la femme fut sauvée.

Parvenu à la maison du chef et voyant les joueurs de flûte et la foule en tumulte, Jésus dit : « Retirez-vous ; la fillette n’est pas morte : elle dort. » Et ils se moquaient de lui. Mais quand on eut mis la foule dehors, il entra, prit la main de la fillette et celle-ci se dressa. Le bruit s’en répandit dans toute cette contrée.

Marc 5,22-43 :

Arrive alors un des chefs de la synagogue, nommé Jaïre, qui, le voyant, tombe à ses pieds et le supplie avec instance : « Ma petite fille est à toute extrémité, viens lui imposer les mains pour qu’elle soit guérie et qu’elle vive. » Jésus partit avec lui et une foule nombreuse le suivait qui le pressait de tous côtés.

Or, une femme atteinte d’un flux de sang depuis douze années, qui avait beaucoup souffert du fait de nombreux médecins et avait dépensé tout son avoir sans aucun profit, mais allait plutôt de mal en pis, avait entendu parler de Jésus ; venant par derrière dans la foule, elle toucha son manteau. Car elle se disait : « Si je touche au moins ses vêtements, je serai sauvée. » Aussitôt la source d’où elle perdait le sang fut tarie, et elle sentit dans son corps qu’elle était guérie de son infirmité. Aussitôt Jésus eut conscience de la force qui était sortie de lui, et s’étant retourné dans la foule, il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » Ses disciples lui dirent : « Tu vois la foule qui te presse de tous côtés, et tu demandes : Qui m’a touché ? » Et il regardait autour de lui pour voir celle qui avait fait cela. Alors la femme, toute craintive et tremblante, sachant bien ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. « Ma fille, lui dit-il, ta foi t’a sauvée ; va en paix et sois guérie de ton infirmité. »

Il parlait encore, quand, de chez le chef de synagogue, arrivent des gens qui lui disent : « Ta fille est morte ; pourquoi déranger encore le Maître ? » Mais Jésus, qui avait surpris la parole qu’on venait de prononcer, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas ; aie seulement la foi. » Et il ne laissa personne l’accompagner, si ce n’est Pierre, Jacques et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue et Jésus aperçoit du tumulte, des gens qui pleuraient et poussaient de grands cris. Etant entré, il leur dit : « Pourquoi ce tumulte et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte, mais elle dort. » Et ils se moquaient de lui. Mais les ayant tous mis dehors, il prend avec lui le père et la mère de l’enfant, ainsi que ceux qui l’accompagnaient, et il pénètre là où était l’enfant. Et prenant la main de l’enfant, il lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Fillette, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la fillette se leva et elle se mit à marcher, car elle avait douze ans. Et ils furent saisis aussitôt d’une grande stupeur. Et il leur recommanda vivement que personne ne le sût ; et il dit de lui donner à manger.

Luc 8,41-56 :

Survint un homme du nom de Jaïre, qui était chef de synagogue. Tombant aux pieds de Jésus, il le suppliait de venir chez lui, parce qu’il avait une fille unique, âgée d’environ douze ans, qui se mourait. Et tandis qu’il s’y rendait, les foules le serraient à l’étouffer.

Or une femme, atteinte d’un flux de sang depuis douze années, et que personne n’avait pu guérir, s’approcha par derrière et toucha la frange de son manteau ; et à l’instant même son flux de sang s’arrêta. Mais Jésus demanda : « Qui m’a touché ? » Comme tous s’en défendait, Pierre dit, ainsi que ses compagnons : « Maître, ce sont les foules qui te pressent et t’écrasent. » Jésus reprit : « Quelqu’un m’a touché ; j’ai sentie qu’une force était sortie de moi. » Se voyant découverte, la femme vint toute tremblante et, se jetant à ses pieds, raconta devant tout le monde pour quelle raison elle l’avait touché, et comment elle avait été guérie instantanément. « Ma fille, lui dit-il, ta foi t’a sauvée ; va en paix. »

Il parlait encore, quand de chez le chef de la synagogue arrive quelqu’un, qui lui dit : « Ta fille est morte à présent ; ne dérange plus le Maître. » Mais Jésus, qui avait entendu, lui répondit : « Ne crains pas ; un acte de foi seulement, et elle sera sauvée. » Arrivé à la maison, il ne laissa personne entrer avec lui, si ce n’est Pierre, Jacques et Jean, ainsi que le père et la mère de l’enfant. Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. « Ne pleurez pas, dit Jésus, elle n’est pas morte ; elle dort. » Et ils se moquaient de lui, sachant bien qu’elle était morte. Mais lui, prenant sa main, l’appela en disant : « Enfant, lève-toi. » L’esprit lui revint, et à l’instant même elle se leva. Puis il ordonna de lui donner à manger. Ses parents furent saisis de stupeur, mais il leur prescrivit de ne dire à personne ce qui s’était passé.

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