205. Dernière Cène, après le coucher du soleil. Repas Pascal selon Matthieu, Marc, Luc. (1 Co 11,23 b-25)
Matthieu 26,20-29 : Le soir venu, il se trouvait à table avec les Douze. Et tandis qu’ils mangeaient, il dit : « En vérité je vous le dis, l’un de vous me livrera. » Vivement attristés, ils se mirent chacun à lui demander : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Il répondit : « Quelqu’un qui a plongé la main dans le plat, voilà celui qui va me livrer ! » Le Fils de l’homme s’en va selon qu’il est écrit de lui ; mais malheur à cet homme-là par qui le Fils de l’homme est livré ! Mieux eût valu pour cet homme-là de ne pas naître ! » A son tour Judas, celui qui allait le livrer, lui demanda : « Serait-ce moi, Rabbi ? » -- « Tu l’as dit », répond Jésus. Or, tandis qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain et, après avoir prononcé la bénédiction, il le rompit et le donna à ses disciples en disant : « Prenez et mangez, ceci est mon corps. » Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna en disant : « Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui va être répandu pou une multitude en rémission des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce produit de la vigne jusqu’au jour où je boirai avec vous le vin nouveau dans le Royaume de mon Père. » |
Marc 14,17-25 : Le soir venu, il arrive avec les Douze. Et tandis qu’ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : « En vérité je vous le dis, l’un de vous me livrera, un qui mange avec moi. » Ils devinrent tout tristes et se mirent à lui demander l’un après l’autre : « Serait-ce moi ? » Il leur répondit : « C’est l’un des Douze, qui plonge avec moi la main dans le même plat. Oui, le Fils de l’homme s’en va selon qu’il est écrit de lui ; mais malheur à cet homme-là par qui le Fils de l’homme est livré ! Mieux eût valu pour cet homme-là de ne pas naître ! » Et tandis qu’ils mangeaient, il prit du pain et, après avoir prononcé la bénédiction, il le rompit et le leur donna en disant : « Prenez, ceci est mon corps. » Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui va être répandu pour une multitude. En vérité je vous le dis, je ne boirai jamais plus du produit de la vigne jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau dans le Royaume de Dieu. » |
Luc 22,14-18 : L’heure venue, il se mit à table avec ses apôtres et leur dit : « J’ai désiré avec ardeur manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ; car je vous le dis, je ne la mangerai jamais plus jusqu’à ce qu’elle s’accomplisse dans le Royaume de Dieu. » Prenant alors une coupe, il rendit grâces et dit : « Prenez ceci et partagez entre vous ; car je vous le dis, je ne boirai plus désormais du produit de la vigne jusqu’à ce que le Royaume de Dieu soit venu. » Luc 22,21-30 : « Cependant voici que la main de celui qui me livre est avec moi sur la table. Le Fils de l’homme, en effet, va à son sort selon ce qui a été arrêté, mais malheur à cet homme-là par qui il est livré ! » Ils se mirent alors à se demander les uns aux autres quel était donc celui d’entre eux qui allait faire cela. Il s’éleva aussi entre eux une contestation : lequel d’entre eux pouvait être tenu pour le plus grand ? Il leur dit : « Les rois des nations leur commandent, et ceux qui exercent l’autorité sur eux se font appeler Bienfaiteurs. Pour vous, il n’en va pas ainsi ; au contraire, que le plus grand parmi vous se comporte comme le plus jeune, et celui qui gouverne comme celui qui sert. Quel est en effet le plus grand, celui qui est à table ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien ! moi je suis au milieu de vous comme celui qui sert ! « Vous êtes, vous, ceux qui sont demeurés constamment avec moi dans mes épreuves ; et moi je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi : vous mangerez et boirez à ma table en mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes, pour juger les douze tribus d’Israël. » (Luc 22,19-20) : Puis, prenant du pain et rendant grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, qui va être donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. » Il fit de même pour la coupe après le repas, disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang, qui va être versé pour vous. » Luc 22,31-38 : « Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le froment ; mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. » -- « Seigneur, lui dit-il, je suis prêt à aller avec toi en prison et à la mort. » Mis il reprit : « Je te le dis, Pierre, le coq ne chantera pas aujourd’hui que par trois fois tu n’aies nié me connaître. » Puis il leur dit : « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni besace, ni chaussures, avez-vous manqué de quelque chose ? » -- « De rien », répondirent-ils. Et il leur dit : « Mais maintenant, que celui qui a une bourse la prenne, de même que celui qui a une besace, et que celui qui n’en a pas, vende son manteau pour acheter un glaive. Car, je vous le dis, il faut que s’accomplisse en moi cette parole de l’Ecriture : Il a été mis au rang des scélérats. Aussi bien, ce qui me concerne touche à son terme. » - « Seigneur, dirent-ils, il y a justement ici deux glaives. » Il leur répondit : « C’est assez ! » |
Jean 13,2 --- 14,31 : Au cours d’un repas, alors que déjà le diable avait inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, le dessein de le livrer, sachant que le Père avait tout remis en ces mains et qu’il était venu de Dieu et retournait vers le Père, il se lève de table, quitte son manteau, et prenant un linge, il s’en ceignit. Puis il verse de l’eau dans un bassin et il se mit à laver les pieds de ses disciples et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. Il vient donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « Toi, Seigneur, me laver les pieds ! » Jésus lui répondit : « Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant ; tu comprendras plus tard. » -- « Tu ne me laveras pas les pieds, lui dit Pierre. Non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’as pas de part avec moi. » -- « Alors, Seigneur, lui dit Simon-Pierre, pas les pieds seulement, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Celui qui a pris un bain n’a pas besoin de se laver ; il est entièrement pur. Vous aussi, vous êtes purs ; pas tous cependant. » Il savait en effet qui allait le livrer ; voilà pourquoi il dit : « Vous n’êtes pas tous purs. » Quand il leur eut lavé les pieds, qu’il eut repris ses vêtements et se fut remis à table, il leur dit : « Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Je vous ai donné l’exemple, pour que vous agissiez comme j’ai agi envers vous. « En vérité, je vous le dis, l’esclave n’est pas plus grand que son maître, ni l’envoyé plus grand que celui qui l’envoie. « Sachant cela, heureux serez-vous si vous le faites. Je ne parle pas pour vous tous ; je connais ceux que j’ai choisis ; mais il faut que l’Ecriture, s’accomplisse : Celui qui mange mon pain a levé contre moi son talon. « Je vous le dis dès maintenant, avant que la chose n’arrive, pour qu’une fois celle-ci arrivée, vous croyiez que je Suis. En vérité, en vérité, je vous le dis, qui reçoit celui que j’envoie me reçoit et qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé. » Sur ces paroles, Jésus fut troublé en son esprit et déclara : « En vérité, en vérité, je vous le dis, l’un de vous me livrera. » Les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait. Un de ses disciples, celui que Jésus aimait, se trouvait à table tout contre Jésus ; Simon-Pierre lui fait signe et lui dit : « Demande de qui il parle. » Celui-ci, se penchant alors sur la poitrine de Jésus, lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? » -- « C‘est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper », répond Jésus. Et trempant la bouchée, il la prend et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote. A ce moment-là, après la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu as à faire, fais-le vite. » Mais cette parole, aucun des convives ne comprit pourquoi il la lui disait. Comme Judas tenait la bourse, plusieurs pensaient que Jésus voulait lui dire : « Achète ce qu’il nous faut pour la fête », ou qu’il lui commandait de donner quelque chose aux pauvres. Aussitôt la bouchée prise, Judas sortit. Il faisait nuit. Quand il fut sorti, Jésus dit : « Maintenant le Fils de l’homme a été glorifié et Dieu a été glorifié en lui. Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même et il le glorifiera bientôt. « Mes petits enfants, je n’en ai plus pour longtemps à être avec vous. Vous me chercherez... et comme je l’ai dit aux Juifs, je vous le dis à vous aussi maintenant : où je vais, vous, vous ne pouvez venir. Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Oui, comme je vous ai aimés vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous vous reconnaîtront pour mes disciples : à cet amour que vous aurez les uns pour les autres. » Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. » Pierre lui dit : « Pourquoi ne puis-je pas te suivre dès maintenant ? Je donnerai ma vie pour toi. » -- « Tu donneras ta vie pour moi ? répond Jésus. En vérité, en vérité, je te le dis, le coq ne chantera pas que tu ne m’aies renié trois fois. » « Que votre cœur cesse de se troubler ! Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père, sinon, je vous l’aurais dit ; je vais vous préparer une place. Et quand je serai aller vous préparer un place, je reviendrai vous prendre avec moi, afin que, là où je suis, vous soyez, vous aussi. Et du lieu où je vais vous connaissez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment en connaîtrions-nous le chemin ? » Jésus lui dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne va au Père que par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez et vous l’avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit. » -- « Voilà si longtemps que je suis avec vous, lui dit Jésus, et tu ne me connais pas, Philippe ? Qui m’a vu a vu le Père, Comment peux-tu dire : ‘Montre-nous le Père’ ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même : Le Père qui demeure en moi accomplit les œuvres. Croyez m’en ! Je suis dans le Père et le Père est en moi. Du moins, croyez-le à cause des œuvres. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je vais au Père. Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, Pour que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Et je prierai le Père et il vous donnera un autre Paraclet, pour être avec vous à jamais, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit ni ne le connaît. Vous, vous le connaissez parce qu’il demeure en vous et qu’il est en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins. Je reviendrai vers vous. Sous peu le monde ne me verra plus. Mais vous, vous me verrez, parce que je vis et que vous vivrez. Ce jour-là, vous comprendrez que je suis en mon Père et vous en moi et moi en vous. Celui qui a mes commandements et qui les garde, voilà celui qui m’aime, et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai et me manifesterai à lui. » Judas – pas l’Iscariote – lui dit : « Seigneur, comment se peut-il que tu doives te manifester à nous et non pas au monde ? » Jésus lui répondit : « Si quelqu’un m’aime il gardera ma parole, et mon Père l’aimera et nous viendrons à lui, et nous ferons chez lui notre demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Et ma parole n’est pas mienne ; c’est la parole de celui qui m’a envoyé. Je vous ai dit ces choses alors que je demeurais avec vous. Mais le Paraclet, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur cesse de se troubler et de craindre. Vous avez entendu ; je vous ai dit : Je m’en vais et reviendrai vers vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père, parce que le Père est plus grand que moi. Ainsi je vous l’ai dit avant que cela n’arrive, pour qu’à l’heure où cela arrivera vous croyiez. Je ne m’entretiendrai plus avec vous, car le Prince de ce monde vient. Contre moi il ne peut rien ; mais il faut que le monde sache que j’aime le Père et que j’agis comme le Père me l’a ordonné. Levez-vous ! Partons d’ici ! » |
1 Co 11,23 b-25 : Le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré, prit du pain et, après avoir rendu grâces, le rompit et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. » De même, après le repas, il prit la coupe en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang ; toutes les fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi. » |