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201. Onction à Béthanie, le même jour, dimanche. Six jours avant la Pâque juive, selon Jean

Matthieu 26,6-13 :

Comme Jésus se trouvait à Béthanie, chez Simon le lépreux, une femme s’approcha de lui avec un flacon d’albâtre, contenant un parfum très précieux, et elle le versa sur sa tête tandis qu’il était à table. A cette vue les disciples furent indignés : « A quoi bon ce gaspillage ? dirent-ils ; cela pouvait être vendu bien cher et donné à des pauvres. » Jésus s’en aperçut et leur dit : « Pourquoi tracassez-vous cette femme ? C’est vraiment une ‘bonne œuvre’ qu’elle a accomplie pour moi. Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. Si elle a répandu ce parfum sur mon corps, c’est pour m’ensevelir qu’elle l’a fait. En vérité je vous le dis, partout où sera proclamée cette Bonne Nouvelle, dans le monde entier, on redira aussi, à sa mémoire, ce qu’elle vient de faire. »

Marc 14,3-9 :

Comme Jésus se trouvait à Béthanie, chez Simon le lépreux, alors qu’il était à table, une femme vint avec un flacon d’albâtre contenant un nard pur, de grand prix. Brisant le flacon, elle le lui versa sur la tête. Or il y en eut qui s’indignèrent entre eux : « A quoi bon ce gaspillage de parfum ? Ce parfum pouvait être vendu plus de trois cents deniers et donné aux pauvres. » Et ils la rudoyaient. Mais Jésus dit : « Laissez-la : pourquoi la tracassez-vous ? C’est une bonne œuvre qu’elle a accomplie sur moi ; les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous et, quand vous le voudrez, vous pourrez leur faire du bien, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. Elle a fait ce qui était en son pouvoir : d’avance elle a parfumé mon corps pour l’ensevelissement. En vérité je vous le dis, partout où sera proclamée la Bonne Nouvelle, dans le monde entier, on redira aussi, à sa mémoire, ce qu’elle vient de faire. »

Jean 12,1-11 :

Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie, où se trouvait Lazare, qu’il avait ressuscité des morts. On lui offrit là un repas. Marthe servait. Lazare était l’un des convives. Marie, prenant une livre d’un parfum de vrai nard, très coûteux, en oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux ; et la maison s’emplit de la senteur du parfum. Judas l’Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres ? » Il ne disait pas cela par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur et que, tenant la bourse, il dérobait ce qu’on y mettait. Jésus dit donc : « Laisse-la : c’est pour le jour de ma sépulture qu’elle devait garder ce parfum. Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. »

Cependant la grande foule des Juifs apprit qu’il était là et vint, non pour Jésus seul, mais aussi pour voir Lazare, qu’il avait ressuscité des morts. Les grands prêtres résolurent de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs les quittaient à cause de lui et croyaient en Jésus.

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