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190. Parabole des vignerons homicides

Matthieu 21,33-46 :

« Ecoutez une autre parabole. Un homme était propriétaire, et il planta une vigne. Il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons et partit pour l’étranger. Quand arriva le moment des fruits, il envoya ses serviteurs aux vignerons pour en percevoir les fruits. Mais les vignerons se saisirent de ses serviteurs, battirent l’un, tuèrent l’autre, en lapidèrent un troisième. De nouveau, il envoya d’autres serviteurs, plus nombreux que les premiers, et ils les traitèrent de même. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : ‘Ils auront des égards pour mon fils.’ Mais les vignerons, en voyant le fils, se dirent par devers eux : ‘Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, que nous ayons son héritage.’ Et, le saisissant, ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Lors donc que reviendra le maître de la vigne, que fera-t-il à ces vignerons-là ? » Ils lui répondent : « Il fera misérablement périr ces misérables, et il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en livreront le fruit en temps voulu. » Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Ecritures :

La pierre qu’avaient rejetée les bâtisseurs,

c’est elle qui est devenue pierre de faîte ;

c’est là l’œuvre du Seigneur

et elle est admirable à nos yeux ?

Aussi, je vous le dis : le Royaume de Dieu vous sera retiré pour être confié à un peuple qui lui fera produire ses fruits. »

Les grands prêtres et les Pharisiens, en entendant ces paraboles, comprirent bien qu’il les visait. Mais, tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur des foules, car elles le tenaient pour un prophète.

Marc 12,1-12 :

Il se mit à leur parler en paraboles : « Un homme planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons et partit pour l’étranger. Le moment venu, il envoya vers ces vignerons un serviteur pour percevoir d’eux sa part des fruits de la vigne. Mais ils se saisirent de lui, le battirent et le renvoyèrent les mains vides. De nouveau, il leur envoya un autre serviteur : celui-là aussi, ils le frappèrent à la tête et le couvrirent d’outrages. Il leur en envoya un autre : celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres : ils battirent les uns, tuèrent les autres. Il lui restait encore quelqu’un, son fils bien-aimé ; il le leur envoya le dernier, en se disant : ‘Ils auront des égards pour mon fils.’ Mais ces vignerons se dirent entre eux : ‘Voici l’héritier ; allons-y, tuons-le, et l’héritage sera à nous.’ Et le saisissant, ils le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne. Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons et donnera la vigne à d’autres. Et n’avez-vous pas lu ce passage de l’Ecriture :

La pierre qu’avaient rejetée les bâtisseurs,

c’est elle qui est devenue pierre de faîte ;

c’est là l’œuvre du Seigneur

et elle est admirable à nos yeux ? »

Ils cherchaient à l’arrêter, mais ils eurent peur de la foule. Car ils avaient bien compris que c’était pour eux qu’il avait dit cette parabole. Et le laissant, ils s’en allèrent.

Luc 20,9-19 :

Il se mit alors à dire au peuple la parabole que voici : « Un homme planta une vigne, puis il la loua à des vignerons et partit à l’étranger pour longtemps.

« Le moment venu, il envoya un serviteur aux vignerons pour se faire remettre sa part du fruit de la vigne ; mais les vignerons le renvoyèrent les mains vides, après l’avoir battu. Il envoya encore un autre serviteur ; et celui-là aussi, ils le battirent, le couvrirent d’outrages et le renvoyèrent les mains vides. Il en envoya encore un troisième ; et lui aussi, ils le blessèrent et le jetèrent dehors. Le maître de la vigne se dit alors : ‘Que faire ? Je vais envoyer mon fils bien-aimé ; peut-être auront-ils pour lui des égards.’ Mais à sa vue, les vignerons se faisaient entre eux ce raisonnement : ‘Voici l’héritier ; tuons-le pour que l’héritage soit à nous.’ Et, le jetant hors de la vigne, ils le tuèrent.

« Que leur fera donc le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr ces vignerons et donnera la vigne à d’autres ». A ces mots, ils lui dirent : « A Dieu ne plaise ! » Mais, fixant sur eux son regard, il leur dit : « Que signifie donc ce qui est écrit :

La pierre qu’avaient rejetée les bâtisseurs,

c’est elle qui est devenue pierre de faîte ?

Quiconque tombera sur cette pierre s’y fracassera et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera. »

Sur l’heure, les scribes et les grands prêtres cherchèrent à mettre la main sur lui, mais ils eurent peur du peuple. Ils avaient bien compris que c’était pour eux qu’il avait dit cette parabole. 

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