Note 13

Respect de la chronologie de Marc

Retour au plan : PLAN

Note précédente

Note suivante

Au contraire de Luc, qui respectait presque intégralement l’ordre et la chronologie de Marc, qu’il complétait, ou dont il omettait certains passages (le plus considérable est : Mc 6,45 --- 8,26, la grande omission de Luc), mais dont il suivait très fidèlement la trame, à quelques rares et mineures exceptions près, Matthieu grec, lui, s’était permis de bouleverser assez considérablement, dans le récit du ministère galiléen de Jésus, l’ordre de Marc.

Toutefois, à partir de Mc 6,1, correspondant à la visite de Jésus à Nazareth, Matthieu grec, en Mt 13,58, reprenait très soigneusement la séquence de Marc et ne l’abandonnait plus jusqu’au récit de la passion inclus, sans se faire faute, lui aussi,  de la compléter par endroit ou, au contraire, d’omettre quelques péricopes. 

On a bien là une preuve supplémentaire et flagrante que l’évangile de Marc était antérieur et qu’il avait servi non seulement de modèle mais bien de canevas aux deux autres synoptiques. Quand l’ordre des faits, voire même la substance des faits, sont modifiés, il y a toujours un évangéliste qui donne raison à Marc contre l’autre.

Un exemple typique en est donné par la grande omission de Luc, qui se retrouve presque entièrement, et dans le bon ordre, dans Matthieu grec : Mt 14,22 --- 16,12 (à l’exception de deux récits de guérison : Mc 7,31-37 et Mc 8,22-26).

Retour à l’en-tête