Paraboles propres à Matthieu grec
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La parabole des ouvriers envoyés à la vigne (cf. Mt 20,1-16), ainsi que maintes autres paraboles : parabole de l’ivraie avec sa longue explication (cf. Mt 13,24-30. 36-52), parabole des deux fils (cf. Mt 21,28-32), parabole du festin nuptial (cf. Mt 22,1-14), parabole des dix vierges (cf. Mt 25,1-13), parabole des talents (cf. 25,14-30), seraient ajoutées par Matthieu grec au texte de Marc.
Ces paraboles ne semblaient pas avoir été contenues dans le proto-évangile araméen de Matthieu, l’évangile écrit, puisqu’on ne les retrouverait pas dans Luc.
Ou alors on les retrouverait dans Luc, mais sous une forme très sensiblement différente : parabole des invités qui se dérobent (cf. Lc 14,16-24), ‘se tenir prêt pour le retour du maître’ (cf. Lc 12,35-40), parabole des mines (cf. Lc 19,11-27).
Sans doute auraient-elles été transmises par la tradition orale. Elles semblent en situation, c’est-à-dire insérées dans le récit au moment où elles auraient été prononcées par Jésus.
De même, dans Luc, la parabole des mines semble remarquablement in situ, puisqu’elle aurait été proférée par le Christ devant la résidence d’Hérode à Jéricho, qui lui aurait fait penser au voyage d’Archélaüs à Rome, en 4 avant notre ère : « Un homme de haute naissance se rendit dans un pays lointain pour recevoir la royauté... » (Lc 19,12).