(Matthieu 9,14-17) ; Marc 2,18-22 ; Luc 5,33-39
Un jour que les disciples de Jean et les Pharisiens jeûnaient, les disciples de Jean l’abordent et lui disent : « Pourquoi, alors que nous et les disciples des Pharisiens nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils, pas ? » On vient lui dire : « Pourquoi, alors que les disciples de Jean et les disciples des Pharisiens jeûnent, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? Les disciples de Jean jeûnent fréquemment et font des prières, ceux des Pharisiens de même, et les tiens mangent et boivent ! » Jésus leur répondit : « Les compagnons de l’époux peuvent-ils mener le deuil tant que l’époux est avec eux ? Sied-il aux compagnons de l’époux, est-ce que vous pouvez faire jeûner les compagnons de l’époux pendant que l’époux est avec eux ? Tant qu’ils ont l’époux avec eux il ne leur sied pas de jeûner. Viendront des jours où l’époux leur sera enlevé ; et, quand l’époux leur aura été enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là. » Il leur dit encore une parabole : « Personne ne déchire une pièce d’un vêtement neuf pour la rajouter à un vieux vêtement ; autrement on aura déchiré du neuf, et la pièce prise au neuf jurera avec le vieux ; personne ne rajoute, ne coud, une pièce de drap non foulé à un vieux vêtement, autrement le morceau rapporté tire sur le vêtement, le neuf sur le vieux, et la déchirure s’aggrave. « Personne non plus ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement les outres éclatent, le vin nouveau fera éclater les outres et alors il se répandra et les outres seront perdues. Le vin est perdu aussi bien que les outres. Mais à vin nouveau, outres neuves ! Le vin nouveau, il le faut mettre dans des outres neuves et le tout se conserve. « Et personne, après avoir bu du vin vieux, n’en veut du nouveau. On se dit en effet : C’est le vieux qui est bon. » |