Matthieu 27,46-50 ; Marc 15,34-37 ; Luc 23,45 b-46 ; Jean 19,25-30
Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Voyant sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, Jésus dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » A partir de cette heure, le disciple la prit chez lui. Et vers la neuvième heure, Jésus clama en un grand cri : « Eli, Eli, lema sabachthani. » « Elôï, Elôï, lama sabachtani. » Ce qui signifie : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Certains des assistants, certains de ceux qui se tenaient là, dirent en l’entendant : « Voilà qu’il appelle Elie, celui-ci ! » Puis, sachant que tout était achevé désormais, Jésus dit, pour que toute l’Ecriture s’accomplît : « J’ai soif. » Aussitôt quelqu’un courut tremper une éponge dans du vinaigre. Un vase était là, plein de vinaigre. Prenant donc une éponge imbibée de ce vinaigre parfumé à l’hysope, et l’ayant mise au bout d’un roseau, on l’approcha de sa bouche. Il lui donnait à boire en disant : « Attendez voir si Elie va venir le descendre ! » Les autres lui dirent : « Attends que nous voyions si Elie va venir le sauver ! » Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : « Tout est achevé. » Le rideau du Temple se déchira par le milieu et Jésus, poussant de nouveau un grand cri, dit : « Père, je remets mon esprit entre tes mains. » Et, se disant, il expira ; il baissa la tête et remit son esprit. |