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224. Crucifiement à neuf heures du matin

Matthieu 27,33-44

Marc 15,23-32

Luc 23,33 a ; 23,34 b ; (23,33b-34 a) ; 23,35-43

Jean 19,18-24

Arrivés au lieu dit Golgotha, c’est-à-dire lieu du Crâne, ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de myrrhe, mêle de fiel ; il en goûta mais n’en voulut point boire ; il n’en prit pas. Puis ils le crucifièrent. Quand ils l’eurent crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort ce qui reviendrait à chacun d’eux. Puis s’étant assis, ils restaient là à le garder. C’était la troisième heure quand ils le crucifièrent.

On plaça aussi au dessus de sa tête le motif de sa condamnation. L’inscription qui indiquait le motif de sa condamnation était ainsi libellée : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. » Alors sont crucifiés avec lui deux autres, les malfaiteurs, deux brigands, un de chaque côté, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche ; au milieu Jésus.

Jésus, lui, disait : « Mon Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Le peuple restait là et regardait.

Les passants l’injuriaient en hochant la tête et disant : « Hé ! toi qui détruis le Temple et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! » Pareillement, les chefs, eux, se moquaient. Les grands prêtres avec les scribes et les anciens se gaussaient entre eux et disaient : « Il en a sauvé d’autres et il ne peut se sauver lui-même ! Qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ de Dieu, l’Elu ! Que le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix, pour que nous voyions et que nous croyions en lui ! Il a compté sur Dieu, que Dieu le délivre maintenant, s’il s’intéresse à lui ! Il a bien dit : Je suis Fils de Dieu ! » Même les brigands crucifiés avec lui l’outrageaient de la sorte.

Les soldats aussi se gaussèrent de lui : s’approchant pour lui présenter du vinaigre, ils disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »

Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui. Pilate rédigea aussi un écriteau, et le fit mettre sur la croix. Il portait ces mots : « Celui-ci est Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs. » Cet écriteau, beaucoup de Juifs le lurent, car le lieu où Jésus fut mis en croix est proche de la ville et l’écriteau était rédigé en hébreu, en latin et en grec. Les grands prêtres des Juifs eurent beau dire à Pilate : « Il ne faut pas écrire : ‘Le roi des Juifs’, mais cet homme a dit : ‘Je suis le roi des Juifs’. » Pilate répondit : « Ce que j’ai écrit, est écrit. »

Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements, dont ils firent quatre parts, une pour chaque soldat, et la tunique. Cette tunique était sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas ; ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait l’Ecriture :

Ils se sont partagé mes habits,

ils ont tiré au sort mon vêtement.

Voilà ce que firent les soldats.

L’un des malfaiteurs suspendus à la croix l’insultait, en disant : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi. » Mais l’autre, le reprenant, lui dit : « Tu n’as même pas crainte de Dieu, toi qui subis la même peine ! Pour nous, c’est justice, nous payons nos actes ; mais lui n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton royaume. » Il lui répondit : « En vérité, je te le dis, dès aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. »

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