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219. Deuxième comparution devant Pilate. (Barabbas)

Matthieu 27,15-26 a ; Marc 15,6-15 a ; Luc 23,13-25 a ; Jean 18,38 b-40

Ayant donc convoqué les grands prêtres, les chefs et le peuple, Pilate leur dit : « Vous m’avez présenté cet homme comme poussant le peuple à la révolte. Or j’ai instruit l’affaire devant vous et je n’ai trouvé cet homme coupable d’aucun des crimes dont vous l’accusez. Je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Hérode non plus, d’ailleurs, puisqu’il l’a renvoyé devant nous. Vous le voyez ; cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l’avoir châtié. » Mais il devait pour la fête leur relâcher quelqu’un.

A chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher à la foule un prisonnier, celui qu’elle voulait. Il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient.

Or il y avait alors en prison, on avait alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas, arrêté avec les émeutiers qui avaient commis un meurtre dans la sédition. La foule étant montée se mit à demander la grâce accoutumée.

Pilate leur répondit : « C’est pour vous une coutume que je vous relâche quelqu’un à la Pâque. Voulez-vous donc que je vous relâche le Roi des Juifs ? » Ils se remirent à crier, disant : « Pas lui, mais Barabbas ! » Or Barabbas était un brigand.

Pilate dit donc aux gens qui se trouvaient rassemblés : « Lequel voulez-vous que je vous relâche : Barabbas, ou Jésus que l’on appelle Christ ? » Il savait bien, il se rendait bien compte, que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré.

Or, tandis qu’il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire : « Ne te mêle point de l’affaire de ce juste ; car aujourd’hui j’ai été très affectée dans un songe à cause de lui. »

Cependant les grands prêtres et les anciens excitèrent la foule, persuadèrent les foules de réclamer qu’il leur relâchât plutôt Barabbas et de perdre Jésus.

Reprenant de nouveau la parole, Pilate, le gouverneur, leur dit : « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? » Ils répondirent : « Barabbas. » Pilate leur dit : « Que ferai-je donc de celui que vous appelez le Roi des Juifs ? Que ferai-je donc de Jésus que l’on appelle Christ ? » Mais eux se mirent à vociférer tous ensemble : « A mort cet homme ! Et relâche-nous Barabbas. »

Ce dernier avait été mis en prison pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre.

Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole. Mais eux lui crièrent de nouveau : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Ils répondent tous : « Qu’il soit crucifié ! » Pilate reprit, pour la troisième fois il leur dit : « Quel mal a donc fait cet homme ? Qu’a-t-il donc fait de mal ? Je n’ai rien trouvé en lui qui mérite la mort ; je le relâcherai donc, après l’avoir châtié. »

Mais eux n’en crièrent que plus fort : « Qu’il soit crucifié ! Crucifie-le ! » Ils insistaient à grands cris, demandant qu’il fût crucifié ; et leurs clameurs gagnaient en violence.

Voyant alors qu’il n’aboutissait à rien, mais qu’il s’ensuivait plutôt du tumulte, Pilate prit de l’eau et se lava les mains en présence de la foule, en disant : « Je ne suis pas responsable de ce sang ; à vous de voir ! » Et tout le peuple répondit : « Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! »

Pilate, alors, voulant contenter la foule, prononça qu’il fût fait droit à leur demande. Il leur relâcha Barabbas, celui qui avait été mis en prison pour émeute et pour meurtre, celui qu’ils réclamaient.

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