Matthieu 22,34-40 ; Marc 12,28-34
Apprenant qu’il avait fermé la bouche aux Sadducéens, les Pharisiens se réunirent en groupe, et l’un d’eux, un scribe qui les avaient entendus discuter, voyant qu’il avait bien répondu, s’avança et lui demanda pour l’embarrasser : « Maître, quel est le premier de tous les commandements ? Quel est le plus grand commandement de la Loi ? » Jésus lui répondit : « Le premier c’est : Ecoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur, et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Voilà le plus grand et le premier commandement. Le second lui est semblable. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. A ces deux commandements se rattache toute la Loi, ainsi que les Prophètes. » Le scribe lui dit : « Fort bien, Maître, tu as eu raison de dire qu’Il est unique et qu’il n’y a en pas d’autre que Lui ; l’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence et de toute sa force, et aimer le prochain comme soi-même, vaut mieux que tous les holocaustes et tous les sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque pleine de sens, lui dit : « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu. » Et nul n’osait plus l’interroger. |