Matthieu 19,3-4 a ; 19,7-8 ; (19,4 b-6) ; 19,9 ; Marc 10,2-12
S’approchant, des Pharisiens lui demandèrent, pour le mettre à l’épreuve : « Est-il permis à un mari de répudier sa femme pour n’importe quel motif ? » C’était pour le mettre à l’épreuve. Il leur répondit : « Qu’est-ce que Moïse vous a prescrit ? » -- « Pourquoi donc, lui disent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner un acte de divorce quand on répudie ? Moïse, dirent-ils, a permis de rédiger un acte de divorce et de répudier. » Alors Jésus leur répliqua : « C’est, leur dit-il, en raison de votre caractère intraitable que Moïse a écrit pour vous cette prescription, qu’il vous a permis de répudier vos femmes ; mais à l’origine il n’en fut pas ainsi. « N’avez-vous pas lu que le Créateur, dès l’origine de la création, Dieu, les fit homme et femme et qu’il a dit : Ainsi donc l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux ne feront qu’une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Eh bien ! ce que Dieu a uni, l’homme ne doit point le séparer. » Rentrés à la maison les disciples l’interrogèrent de nouveau sur ce point. Et il leur dit : « Or, je vous le dis, quiconque répudie sa femme -- je ne parle pas de la fornication -- et en épouse une autre commet un adultère à l’égard de la première, et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère. » |