(Matthieu 6,25-34) ; Luc 12,22-32
Puis il dit à ses disciples : « Voilà pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement ? Regardez les corbeaux, voyez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent ni ne recueillent en des greniers ; ils n’ont ni celliers ni greniers et votre Père céleste, Dieu, les nourrit ! Ne valez-vous pas plus qu’eux ? Combien plus valez-vous que les oiseaux ! « Qui d’entre vous d’ailleurs peut, en s’en inquiétant, ajouter une seule coudée à la longueur de sa vie ? Si donc les plus petites choses mêmes passent votre pouvoir, pourquoi vous inquiéter des autres ? « Et du vêtement pourquoi vous inquiéter ? Observez, regardez les lis des champs comme ils poussent : ils ne peinent ni ne filent ni ne tissent. Or, je vous le dis, Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Que si, dans les champs, Dieu revêt de la sorte l’herbe des champs, qui est aujourd’hui et demain sera jetée au four, combien plus fera-t-il pour vous, ne fera-t-il pas bien plus pour vous, gens de peu de foi ! Ne cherchez donc pas, vous non plus, ce que vous mangerez ou boirez. Ne vous inquiétez donc pas en disant : Qu’allons-nous manger ? qu’allons-nous boire ? de quoi allons-nous nous vêtir ? Ne vous en tourmentez pas. Car ce sont là toutes choses dont les païens de ce monde sont en quête. Mais votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela. Aussi bien, cherchez d’abord le Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain : demain s’inquiétera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. « Sois sans crainte, petit troupeau, car il a plu à votre Père de vous donner le Royaume. » |