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79. Discours dans la synagogue de Capharnaüm. Le lendemain de la multiplication des pains

Jean 6,22-66 :

Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive vit qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, mais que ses disciples étaient partis seuls. Cependant des barques étaient arrivées de Tibériade près de l’endroit où l’on avait mangé le pain. Quand la foule s’aperçut que Jésus n’était pas là, ni ses disciples non plus, les gens montèrent dans les barques et passèrent à Capharnaüm, à la recherche de Jésus. L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »

Jésus leur répondit :

« En vérité, en vérité, je vous le dis,

vous me cherchez,

non parce que vous avez vu des signes,

mais parce que vous avez mangé du pain tout votre soûl.

Travaillez, non pour la nourriture périssable,

mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle,

celle que vous donne le Fils de l’homme,

car c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau. »

Ils lui dirent alors : « Que nous faut-il faire pour travailler aux oeuvres de Dieu ? » - « L’œuvre de Dieu, leur répondit Jésus, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. » Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu nous faire voir pour que nous te croyions ? Quelle œuvre accomplis-tu ? Nos pères ont mangé la manne au désert, selon le mot de l’Ecriture :

Il leur a donné à manger du pain venu du ciel. »

Jésus leur répondit :

« En vérité, en vérité, je vous le dis,

ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel ;

c’est mon Père qui vous le donne,

le pain du ciel, le vrai ;

car le pain de Dieu

c’est celui qui descend du ciel

et qui donne la vie au monde. »

Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » Jésus leur répondit :

« Je suis le pain de vie.

Qui vient à moi n’aura jamais faim ;

qui croit en moi n’aura jamais soif.

Mais je vous l’ai dit :

vous me voyez et vous ne croyez pas.

Tout ce que me donne le Père viendra à moi

et celui qui vient à moi

je ne le jetterai pas dehors ;

car je suis descendu du ciel

pour faire non pas ma volonté,

mais la volonté de celui qui m’a envoyé.

Or la volonté de celui qui m’a envoyé

est que je ne perde rien

de ce qu’il m’a donné,

mais que je le ressuscite au dernier jour.

Oui, c’est la volonté de mon Père,

que quiconque voit le Fils de l’homme et croit en lui

ait la vie éternelle

et que je le ressuscite au dernier jour. »

Les Juifs cependant murmuraient à son sujet, parce qu’il avait dit : « Je suis le pain descendu du ciel. » N’est-il pas, disaient-il, ce Jésus fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère ? Comment peut-il dire à présent : Je suis descendu du ciel ? » Jésus reprit et leur dit : « Ne murmurez pas entre vous.

« Nul ne peut venir à moi

si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ;

et moi, je le ressusciterai au dernier jour.

Il est écrit dans les prophètes :

Ils seront tous enseignés par Dieu.

Quiconque entend l’enseignement du Père

et s’en instruit

vient à moi.

Non que personne ait vu le Père,

sinon celui qui vient de Dieu :

celui-là a vu le Père.

En vérité, en vérité, je vous le dis,

celui qui croit a la vie éternelle.

Je suis le pain de vie.

Vos pères ont mangé la manne au désert

et sont morts ;

ce pain est celui qui descend du ciel

pour qu’on le mange et ne meure pas.

Je suis le pain vivant, descendu du ciel.

Qui mangera ce pain vivra à jamais.

Et le pain que moi je donnerai,

c’est ma chair pour la vie du monde. »

Les Juifs alors de discuter entre eux et de dire : « Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit donc :

« En vérité, en vérité, je vous le dis,

si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme

et ne buvez son sang,

vous n’aurez pas la vie en vous.

Qui mange ma chair et boit mon sang

a la vie éternelle

et je le ressusciterai au dernier jour.

Car ma chair est vraiment une nourriture

et mon sang vraiment une boisson.

Qui mange ma chair et boit mon sang

demeure en moi

et moi en lui.

De même qu’envoyé par le Père, qui est vivant,

moi, je vis par le Père,

de même celui qui me mange

vivra, lui aussi, par moi.

Voici le pain descendu du ciel ;

il n’est pas comme celui qu’ont mangé vos pères :

eux sont morts ;

qui mangera ce pain vivra à jamais. »

Il donna cet enseignement à Capharnaüm, dans la synagogue.

Après l’avoir entendu, beaucoup de ses disciples dirent : « Ce langage-là est trop fort ! Qui peut l’écouter ? » Sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, Jésus leur dit : « Cela vous scandalise ? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant ?...

« C’est l’esprit qui vivifie,

la chair ne sert de rien.

Les paroles que je vous ai dites sont esprit

et elles sont vie.

« Mais il en ait parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas et qui était celui qui le livrerait. Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, sinon par un don du Père. » Dès lors, nombre de ses disciples se retirèrent et cessèrent de l’accompagner.

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