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208. Arrestation de Jésus. Le mercredi vers minuit.

Matthieu 26,47-56 :

Comme il parlait encore, survint Judas, l’un des Douze, et avec lui une bande nombreuse armée de glaives et de bâtons, envoyée par les grands prêtres et les anciens du peuple. Or le traître leur avait donné ce signe : « Celui que je baiserai, c’est lui ; arrêtez-le. » Et aussitôt il s’approcha de Jésus en disant : « Salut, Rabbi ! » et il le baisa. Mais Jésus lui dit : « Ami, fais ta besogne. » Alors, s’avançant, ils mirent la main sur Jésus et l’arrêtèrent. Et voilà qu’un des compagnons de Jésus, portant la main à son glaive, le dégaina, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille. Alors Jésus lui dit : « Rengaine ton glaive ; car tous ceux qui prennent le glaive périront par le glaive. Penses-tu donc que je ne puisse faire appel à mon Père, qui me fournirait sur-le-champ plus de douze légions d’anges ? Comment alors s’accompliraient les Ecritures d’après lesquelles il doit en être ainsi ? » A ce moment-là Jésus dit aux foules : « Suis-je un brigand, que vous vous soyez mis en campagne avec des glaives et des bâtons pour me saisir ? Chaque jour j’étais assis dans le Temple, à enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. » Or tout cela advint pour que s’accomplissent les Ecritures des prophètes. Alors les disciples l’abandonnèrent tous et s’enfuirent.

Marc 14,43-52 :

Et aussitôt, comme il parlait encore, se présente Judas, l’un des Douze, et avec lui une bande armée de glaives et de bâtons, venant de la part des grands prêtres, des scribes et des anciens. Or le traître leur avait donné ce signe convenu : « Celui que je baiserai, c’est lui ; arrêtez-le et emmenez-le sous bonne garde. » Et aussitôt arrivé, il s’approcha de lui en disant : « Rabbi », et il le baisa. Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent. Alors l’un des assistants, dégainant son glaive, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille.

S’adressant à eux, Jésus leur dit : « Suis-je un brigand, que vous vous soyez mis en campagne avec des glaives et des bâtons pour me saisir ! Chaque jour j’étais parmi vous dans le Temple, à enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais c’est pour que les Ecritures s’accomplissent. » Et, l’abandonnant, ils s’enfuirent tous. Un jeune homme le suivait, n’ayant pour tout vêtement qu’un drap, et on le saisit ; mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu.

Luc 22,47-53 :

Comme il parlait encore, survient une bande. A sa tête marchait le nommé Judas, l’un des Douze, qui s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser. Jésus lui dit : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ! » Voyant ce qui allait arriver, les compagnons de Jésus lui demandèrent : « Seigneur, faut-il frapper du glaive ? » Et l’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite. Mais Jésus prit la parole et dit : « Laissez ; cela suffit. » Et, lui touchant l’oreille, il le guérit.

Puis Jésus dit à ceux qui s’étaient portés contre lui, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens : « Suis-je un brigand que vous vous soyez mis en campagne avec des glaives et des bâtons ? Alors que chaque jour j’étais avec vous dans le Temple, vous n’avez pas porté la main sur moi. Mais c’est votre heure et le règne des Ténèbres. »

Jean 18,2-11 :

Judas, le traître, connaissait bien l’endroit, car Jésus et ses disciples s’y étaient maintes fois réunis. Judas donc, menant la cohorte et des gardes détachés par les grands prêtres et les Pharisiens, arrive là avec des lanternes, des torches et des armes. Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. » -- « C’est moi », leur dit-il. Judas, qui le livrait, se tenait là avec eux. Quand Jésus leur eut dit : « C’est moi », ils reculèrent et tombèrent à terre. Il leur demanda à nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. » -- « Je vous dis que c’est moi, reprit Jésus. Si donc c’est moi que vous cherchez, laissez ceux-là partir. » Ainsi devait s’accomplir la parole qu’il avait dite :

« Ceux que tu m’as donné, je n’en ai pas perdu un seul. »

Alors Simon-Pierre, qui portait un glaive, le tira ; il en frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite. Ce serviteur s’appelait Malchus. Jésus dit à Pierre : « Remets ton glaive dans le fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, ne la boirai-je pas ? »

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