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Or, il cheminait ensuite à travers villes et villages, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, ainsi que quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits mauvais et de maladies : Marie, surnommée la Magdeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Chouza, intendant d’Hérode, Suzanne et plusieurs autres, qui les assistaient de leurs biens. |
Bien que Luc ne l’affirme pas positivement, il est possible que cette femme convertie se soit placée au service de Jésus et de sa troupe apostolique. Ou plutôt Jésus lui aura-t-il conseillé de revenir dans sa famille et de refaire sa vie.
En tout cas, saint Luc profite de cet épisode mettant en scène une femme pour nous parler de l’entourage féminin de Jésus. Par la même occasion, il nous décrit l’apostolat galiléen de Jésus en termes fort précis et vraisemblables. L’équipe rapprochée se composait de Jésus lui-même, principal missionnaire, des Douze et de quelques femmes aguerries et riches en biens. Elles assuraient la confection des repas, et les soins vestimentaires. Elles préparaient les logis improvisés qui pouvaient les accueillir, la plupart du temps, sans doute, chez des sympathisants. Il ne semble pas qu’on logeait à la belle étoile. Nous n’étions pas des vagabonds. Et ces femmes sont nommées : Marie la Magdaléenne, Jeanne, Suzanne, avec quelques points de suspension…
Jésus est donc parti en tournée à travers toute la Galilée, et il prêche la bonne nouvelle, l’évangile, du Royaume de Dieu.
Un Royaume de Dieu itinérant, original comme idée ! Ce n’était pas le cirque Zapata, avec son chapiteau, mais quand même. Il devait aussi y avoir de la fête, et de la ferveur, j’imagine. Le Royaume de Dieu n’est certes pas morose. Les voyages du pape, aujourd’hui, les J.M.J., nous en restituent peut-être un peu l’ambiance.