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C’est ce disciple qui témoigne de ces faits et qui les a écrits et nous savons que son témoignage est véridique. Jésus a accompli encore bien d’autres actions. Si on les relatait en détail, le monde même ne suffirait pas, je pense, pour contenir les livres qu’on en écrirait. |
C’est ce disciple, Jean fils de Zébédée, apôtre de Jésus-Christ, compagnon de l’apôtre Pierre dans l’épisode précédent, à la fois dans l’opération de pêche (d’abord infructueuse) dans le lac de Tibériade, puis ensuite dans la sequela Christi, qui a écrit ce livre : la péroraison de l’évangile en témoigne.
Certains ont voulu voir dans ces lignes si limpides l’apostille d’un disciple de Jean, d’une sorte de secrétaire, qui aurait paraphé son œuvre. Mais rien n’est plus faux. Elles sont du plus pur style johannique (les mots : disciple, témoignage, vérité, et les mots de la même famille reviennent sans cesse sous le stylet de Jean). Elles ne trahissent en rien une main étrangère. En réalité nous trouvons là une véritable signature de l’apôtre, qui tout au long de son évangile s’est voulu anonyme. C’est bien le fils de Zébédée, mentionné ci-dessus parmi les sept disciples, qui a écrit cette œuvre.
Déjà dans la première conclusion Jean avait dit : « Jésus a accompli en présence des disciples encore bien d’autres signes. » (Jn 20, 30). Il le répète ici sous une forme hyperbolique : « Si on les relatait en détail, le monde même ne suffirait pas, je pense, à contenir les livres qu’on en écrirait. » (Jn 21, 25). Et il termine par ces mots.
Ces signes qui ont été décrits, dont la pêche miraculeuse après la Résurrection, et les paroles qui les accompagnent, suffiront à l’enseignement de l’humanité. L’Eglise ne cessera pas d’épiloguer sur eux.