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145. Annonce des trois paraboles de la miséricorde.

Luc 15, 1-3.

Cependant les publicains et les pécheurs s’approchaient tous de lui pour l’entendre. Et les Pharisiens et les scribes de murmurer : « Cet homme, disaient-ils, fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux ! » Il leur dit alors cette parabole :

Episode 145. Commentaire.

Les deux versets précédents de Luc (14, 34-35) : « C’est une bonne chose que le sel. Mais si le sel lui-même perd sa saveur, avec quoi l’assaisonnera-t-on ? Il n’est bon ni pour la terre ni pour le fumier : on le jette dehors. Entende, qui a des oreilles pour entendre ! » sont omis ici dans la synopse. Ils ont été mis en parallèle, puis en synthèse, avec Marc 9, 50 : « C’est une bonne chose que le sel ; mais si le sel devient insipide, avec quoi l’assaisonnerez-vous ? », dans notre épisode 99 : Le scandale.

Probablement à tort. La pensée exprimée ici devait se trouver en double, à la fois dans Marc et dans la source Q. Et Matthieu grec aura repris à peu près le texte de la source dans son Sermon sur la montagne, juste après les Béatitudes : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi va-t-on le saler ? Il n’est plus bon à rien qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les gens. » (Mt 5, 13).

Les trois paraboles de la miséricorde, dont on trouve l’annonce ici, seront dans l’ordre :

1. La brebis perdue, Lc 15, 4-7, avec parallèle dans Matthieu grec : 18, 12-14. Notre épisode suivant : 146.

2. La drachme perdue, Lc 15, 8-10. Notre épisode 147.

3. L’enfant prodigue, Lc 15, 11-32. Notre épisode 148.

Les circonstances rappellent étrangement l’appel de Matthieu-Lévi, et le repas qui s’ensuivit : c’était notre épisode 40.

Dans Marc (2, 15-16), comme dans Matthieu grec (9, 10-11) et Luc (5, 29-30), on voyait un grand nombre de publicains et de pécheurs manger avec Jésus. Et les Pharisiens et les scribes de récriminer ouvertement contre l’attitude condescendante de Jésus et de ses disciples.

Alors Jésus répliquait : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. » (Mc 2, 17). Ici, dans la grande insertion de Luc, il réplique en nous délivrant, à suivre, les trois paraboles de la miséricorde, qui ont un peu le même sens.

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