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En ce même temps survinrent des gens qui lui rapportèrent ce qui était arrivé aux Galiléens, dont Pilate avait mêlé le sang à celui de leurs victimes. Prenant la parole, il leur dit : « Croyez-vous, que pour avoir subi pareil sort, ces Galiléens fussent de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens ? Non, je vous le dis, mais si vous ne faites pénitence, vous périrez tous de même. » |
Des incidents, des accidents, qu’on lit dans le journal, ou dont nous entretient la télévision. Le journal, la télévision, de ce temps-là, c’était la rumeur publique. Mais elle volait très vite. Comme l’aile de l’oiseau, disait-on. On imagine combien la réalité pouvait être parfois déformée, mais elle l’est encore de nos jours. Jésus n’avait pas besoin de mettre ses écouteurs à ses oreilles. « En ce temps-là survinrent des gens qui lui rapportèrent ce qui était arrivé aux Galiléens, dont Pilate avait mêlé le sang à celui de leurs victimes. » (Lc 13, 1).
C’était l’actualité du jour, les nouvelles fraîches. L’événement raconté ici n’est pas connu par ailleurs. Mais il se situe bien dans la continuité de la politique de Pilate, telle que nous la décrivent les historiens profanes, Josèphe ou Philon d’Alexandrie. Rien ne dit que cet incident eut pour théâtre la ville de Jérusalem, ni que les victimes furent des animaux offerts en sacrifice. Pilate terminera sa carrière par un acte très semblable, quand il fera massacrer des Samaritains sur le mont Garizim.
« Si vous ne faites pénitence. » (Lc 13, 3). La pénitence, comme signe de conversion, de repentir, est nécessaire au salut. Elle est un acte positif, qui va plus loin que la simple intention, ou velléité.