Retour au plan : PLAN
« Tenez vos reins ceints et vos lampes allumées. Soyez semblables à des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, afin de lui ouvrir dès qu’il viendra et frappera. Heureux ces serviteurs que le maître à son arrivée trouvera fidèles à veiller ! En vérité, je vous le dis, il se ceindra, les fera mettre à table et, passant de l’un à l’autre, il les servira. Qu’il vienne à la deuxième ou à la troisième veille, s’il trouve les choses ainsi, heureux seront-ils ! « Comprenez bien ceci : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur devait venir, il aurait veillé et n’aurait pas permis qu’on perçât les murs de sa demeure. Ainsi donc, tenez-vous prêts, vous aussi, car c’est à l’heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme viendra. » |
C’est une petite parabole que Luc – et la source Q – mettent ici en œuvre. Le Maître de maison, à son retour d’un festin de noces, est tellement satisfait de trouver ses serviteurs vigilants, même à trois heures du matin, que prenant le tablier il se met à les servir lui-même. Il leur prépare un repas.
Le cambrioleur surgit toujours à l’improviste. Si l’on avait su l’heure de sa venue, on n’aurait pas laissé perforer le mur de torchis.
Cette fois Matthieu grec a transféré deux versets, la conclusion, de cette péricope : « Comprenez bien ceci : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur devait venir, il n’aurait pas laissé percer les murs de sa demeure. Tenez-vous donc prêts, vous aussi, car c’est à l’heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme viendra. » (Lc 12, 39-40), non pas dans le Sermon sur la montagne, mais dans son discours eschatologique, à Jérusalem, peu avant la Passion (Mt 24, 43-44), opportunément dans la troisième section : Avènement du Fils de l’homme (Mt 24, 26-44) dont ils deviennent, par le fait, la conclusion.